[ Je peux ? Si tu préfère que ce soit quelqu'un d'autre qui réponde, dis-le, j'effacerais mon post ]

Ce matin-là, Fleu de Prunier se leva, encore engourdie par le sommeil. Elle fit sa toilettes en quelques coups de langues, puis s'étira longuement. Elle prit à peine le temps d'écouter le tendre gazuoillis des oiseaux dans les arbres tant elle était pressée de sortir du camp pour se dégourdir les pattes. La saison des neiges avait durée bien trop longtemps, il était temps de sortir !
D'ailleurs, le temps dehors était magnifique. Elle quitta lentement la tanière des guerriers, la queue dressée. La clairière entière était enluminée par le soleil. Quelques chats ça et là faisait leur toilette mutuelle. Non loin, une guerrière dévorait une souris qu'elle tenait entre ses pattes. Fleur de Prunier reconnut vite sa vieille amie : Fleur de Sang. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vue, accompagnée de Coeur Libre se promenant dans la forêt ! Elle s'approcha doucement et s'assit à quelques pas d'elle, attendant patiemment qu'elle ait fini son repas. Lorsqu'enfin elle tourna la tête vers elle, Fleur de Prunier la salua puis demanda, curieuse :

- Est-ce vrai que tu as demandé à Etoile de Fumée l'autorisation de rejoindre la tanière des anciens ?

Elle espérait que sa curiosité ne les mènerait pas à de terribles conséquences comme leur dernière discussion !

[Bien sûr que tu peux !!! J'esperais secretement que tu répondrais =p]

Je reconnus là, l'odeur ma vieille amie. Je l'avais connu alors qu'elle n'était qu'une apprenti. A présent, elle avait grandi et était devenu une valeureuse combattante. Elle s'assit non loin de moi, attendant que je finisse ma souris. Elle était aussi respecteuse que gentille. Peut-être avait-elle un certain aractère mais quoi qu'il fut, je l'appréciais. Lorsque j'eus fini la dernièe bouchée de ma souris, la jeune chatte me salua aimablement. Je me rapprochais d'elle en lui retournant la politesse.

- Est-ce vrai que tu as demandé à Etoile de Fumée l'autorisation de rejoindre la tanière des anciens ?

Je souris à ses mots. Cela commençait donc à se savoir. Il est vrai que je n'avais plus la jeunesse d'Antan. Il était pour moi de faire de la place aux nouveaux en déguerpissant de la tannière des anciens.

- C'est bien vrai, Fleur de Prunier. Je commence à me faire vieille. La tannière des anciens est plus clémente pour mes vieux os, ironisai-je gentiment. Mais tu viendras me rendre visite , n'est-ce pas ?

Ma demande n'en était pas réellement une, c'était plutôt une affirmation. J'esperis que l'on ne m'oublierai pas comme une vieille chatte folle et mal luné. Un jour viendrai où je rejoindrai le clan des étoiles mais heureusement pour moi, ce jour n'était pas encore arrivé.

A ces mots, Fleur de Prunier baissa la tête. Elle n'aimait pas cette idée. Les anciens était si proche de rejoindre le clan des étoiles...L'idée que dans quelques années, son amie la quitterait l'attristait. Fleur de Prunier était jeune et pleine d'entrain, elle n'avait jamais songé à la mort. L'idée que la vie quitterait un jour son corps aujourd'hui vif et vigoureux la terrifiait. Pourtant, sans doute aurait-elle du accepter le décès des siens, car le corps retournerait ainsi à leur terre mère. Néanmoins, elle ne pouvait empêcher son corps de trembler. Emergeant de ses sembres pensées, elle répondit, dissimlant au mieux son trouble :

- Bien sûr, je viendrai te voir. Après tout, la tanière des anciens n'est pas si loin. Mais tu as l'air si jeune !

" Elle ne mourra pas maintenant, elle est trop jeune !" Songea-t-elle. Elle se dandina maladroitement sur ses deux pattes, embarassée. Lorsqu'elle discutait avec son amie, elle se sentait emplie de respect, comme si elle se tenait face à un chêne qui aurait atteint un âge vénérable. Sous son regard à la fois calme et pénétrant, elle avait l'impression de redevenir une apprentie peureuse et maladroite. Peut être était-ce pour cette raison qu'elle osa enfin lui demander :

- Tu ne vas tout de même pas mourir ?

J'attendis sa réponse qui tarda à venir. L'avais-je effrayer ? Ce n'était pourtant pas mon intention. Dorénavant, je devais surveiller un peu mes propos. Je vis non loin de là des chatons s'amusaient. Il était loin le temps où je pouvais moi-même courrir sur une longue distance sans m'essoufler. Mais je n'étais pas pour autant bonne à rien. Je pouvais encore chasser, moins bien qu'avant mais peut-être arriverais-je à ramener enore quelque proie. Je savais que la tannière des anciens étaient redoutés par els chatons et apprentis. Quoi de mieux que de se faire punir et de devoir amener le repas aux anciens ? Mais revenons en au fait.

- Bien sûr, je viendrai te voir. Après tout, la tanière des anciens n'est pas si loin. Mais tu as l'air si jeune !

Je souriais gentiment à son propos. C'était flatteur.

- Peut-être en ai-je l'air mais mon âme est vieille et fatiguée. Comment chasser si je ne débusque plus aucune souris, ironisai-je.

La jeune chatte semblait embarassé, dandelinant sur place. S'il eut été possible, le rouge lui serrait montée aux joues. Je plissai les yeux, amusée. Je la regardais calmement attendant qu'elle reprenne la parole.

- Tu ne vas tout de même pas mourir ?

Cette question me surpris puis m'amusa. Voilà donc la question qui la tracassait. Quelle réponse pourrai-je donner ? La vérité assurément.

- Non, riai-je. Du moins, pas pour le moment. Il faudra encore me supporter pour de nombreuses lunes, la taquinai-je. Mais arrêtons de parler de moi, toi comment vas-tu ?

"Mon âme est vieille et fatiguée" Répéta la jeune chatte en elle-même. Coment était-ce possible ? Sans doute était-ce du au pasé tumultueux de la vieille chatte. Mais puisque son interlocutrice venait de lui assurer qu'elle ne mourait pas avant longtemps, tout semblait allaer pour le mieux. Au moins pourrait-elle désormais écouler des jours paisibles, loin des intrigues des clans...
Enfin, Fleur de Sang lui demanda : "Mais arrêtons de parler de moi, toi comment vas-tu ?"
Fleur de Prunier demeura un long moment immobile, cherchant dans sa mémoire quelque chose susceptible d'interesser Fleur de Sang.

- Eh bien je suppose que cela va bien. Répondit-elle. J'ai resisté à toutes les épidémies de cette année et je suis enfn devenue guerrière. D'ailleurs, c'est amusant, Etoile de Fumée m'a donné presque le même nom que toi !

Elle se tut aussitôt, regrettant ses paroles. Cela n'avait rien à voir. La première partie de leur prénom était peut être identique, mais la deuxième était radicalement différente. Le sang et le prunier, comment pourrait-il y avoir la moindre ressemblance entre deux concepts si éloignés ? Qu'elle était stupide ! Elle s'était montrée indélicate et grossière. Craignant que son manque de tact ne blessât son amie, elle ajouta, honteuse :

- Je te demande pardon, Fleur de Sang, cela n'a rien à voir. Je ne voulais pas me montrer irrespectueuse au vu de ce que tu a vécu.

Fleur de Prunier poussa un soupir de soulagement, elle avaut craint un instant qu'elle ne blêsserait la vieille chatte. Manifestement, Fleur de Sang n'était pas de celle que l'on pouvait facilement blesser. Tant mieux, d'ailleurs ! Une maladresse était si vite arrivée...
Relachant la tension qui nichait dans ses muscles, la jeune chatte se tranquilisa alors. Elle s'alongea sur le flanc et donna quelques coups de langues dans son pelage crème. Elle attacha particuilèremen d'attention au nettoyage de ses pattes et de son visage. Après une brève pause, Fleur de Sang lui conta une histoire tout à fait singulière. Les oreilles dressées, Fleur de Prunier écouta avec un intérêt non dissimulé. Fleur de Sang n'aurait pas pu mieux trouver ! Elle adorait les histoires ! Le conte en question narrait la vie d'un jeune chat oparti se réfugier sous un arbre, un Prunier semblait-il. L'arbre lui avait fait don des ses pétales blancs. Fleur de Sang lui demanda :

- Sais-tu ce qui lui est arrivée par la suite ?

Hypnotisée par le regard de la vieille chatte, entièrement absorbée par son histoire, elle hocha simplement la tête.

- Non, de quoi s'agit-il, Fleur de Sang ?

Fleur de Prunier sembla intéréssé par mon histoire. Je m'asiit près d'elle et passa une des mes pattes derrière mes oreilles. Les reilles dresés la jeune chatte attendait que je reprenne mon histoire. Je plissai les yeux, soucieuse. Cette histoire, peut-être ne la comprendrait-elle pas ? Elle ne se passait pas dans cette forêt mais dans une autre bien loin d'ici. Pourtant je sentais que la jeune femelle pourrait décrypter mon histoire.

- Eh bien continuai-je. Le chat se releva sans comprendre le message de l'arbre. Une bourrasque de vent lui apporta les effluves des fleurs mourantes. Se retournant le matou s'approcha de nouveau du Prunier. Il s'assit et regarda le majestueux arbre. Que veux-tu que je fasse ? murmurai-je en imitant la voix du jeune mâle. J'ai tout perdu et même mon clan me croit coupable d'un crime que je n'ai aps commis.

Je me relevai en faisant quelque pas et me retourna pour regarder Fleur de Prunier avec délicatesse.

-Pour toute réponse, le prunier laissa tomber sa dernière fleur. Le chat baissa la tête et attrapa celle-ci entre ses crocs avant de la mâcher. Il ne l'vala pas mais l'enterra en guise de politesse puis tomba brusquement au sol. Un rêve lui parvint : c'était les guerriers de Jadis.

Je me rendis compte qu'ici on ne leur donnait pas cve nom-ci. Tant pis, il fallait esperer que Fleur de Prunier aurait fait le rapprochement.

- A son rével, il galopa vers les fourrés au Nord de la forêt. C'était des terres libres mais personne ne s'y aventurait jamais. Cette partie de la forêt était sombre, on n'y trouvait presqu'aucun gibier. Alors sais-tu pourquoi, il y est allé ? demandai-je pour voir sa réaction.

[J'espere que mon histoire te plait !! Je suis en train de l'inventer de toute pièce =p]

[beaucoup, j'attends la suite avec impatience !]

Fleur de Prunier hocha lentement la tête, absorbée par le récit. Elle avait parfois l'impression de n'être qu'un jeune chaton auquel on racontait une histoire. Elle se souvint de sa propre enfance il y avait de cela longtemps dans une des tanières des bipèdes, dans ces gigantesques camps qu'ils nommaient "ville". Elle ne se souvenait pas avoir entendu qui que ce fût lui raconter une histoire, ou pas comme cela du moins. Elle aurait voulu se coucher contre le pelage de la chatte comme si elle avait été sa mère, et s'endormir en ronronnant. Sa mère lui manquait tant...
"Assez, Fleur de Prunier !" Se rabroua-t-elle. "Tu es une guerrière à présent ! Le camp compte sur toi, Etoile de Fumée et Papillon cendrée comptent sur toi comme sur tous les autres félins. Tu ne peux pas te laisser aller à la nostalgie comme un ancien !" Elle se redressa et maîtrisant les tremblements de sa voix, répondit :

- Non, je l'ignore, Fleur de Sang, pourquoi y est-il allé ?