Amitié ou Mort ? [ Libre, Max 2 pers. ]

Invité

J’eus sortie de ma petite cabane enfin. La seule bestiole lorsqu'on est solitaire est qu'on a pas d'abri. Mais il est facile de chasser tout de même. C'était une journée fraîche de l'avenue du printemps, seulement, mes prunelles bleues m'informaient d'une tempête ravageuse cet après-midi. Depuis ces derniers temps, j'ai comme l'impression que la couleur de mes yeux changent selon le temps. J'ai remarqué ça avant-hier sous la fine pellicule d'eau qui se trouvait en face de ma tanière, dans la forêt. Les fleurs commençaient déjà à pousser, mais ça ne servait à rien puisque le froid de la nuit allait arracher leurs douces pousses. Je me coucha sur le dos, contemplant les derniers rayons du soleil qui disparaissaient sous les nuages. Le vent caressait mon doux poil... Quand au moment où j'allais tomber dans un profond sommeil, une ombre terrible vient me submerger. Je m'adossa rapidement en hérissant les poils, surprise et en dévoilant les crocs. Je ne vit rien. Je me remis en posture normale et tournant la tête, pour voir qui me jouait ce tour, car je sentais la présence de quelqu'un près de moi.

- Qui est là ? Je ne suis pas apte à jouer dans ces temps... dis-je pour décourager l'intrus dissimulé.

Je suis peut-être un chaton très dynamique et qui aime jouer, mais je n'avais qu'une envie pour l'instant : faire un somme. Qui était donc cette personne ? Je m'en fichait pas mal. je me recoucha, sûre que mon flair m'ait fait un vilain petit tour. Je referma alors doucement les paupières, prête à entrer dans un doux rêve. Justement je rêvais à ce-ci :

Je suis dans une forêt sombre et déterminée à être mystérieuse. Je marche en flottant, tout en me dirigeant vers un antre assez bizarre. Dès que je fut entrée, mon regard fut attiré par une énorme trace de sang rouge et fraîche : quelqu'un venait de tuer. Mon corps fur attiré vers l'intérieur et je vis un fond sombre, où est-ce que des gouttelettes de sang coulaient au sol. Terrifiée, je ne voulait absolument ne pas voir le reste de cet endroit maléfique, mais la pensée de mon rêve, ou cauchemar m'enduisait droit sur le mur. Là, se trouvait des yeux d'un rouge acre, qui s'élevait et me fixait des ses yeux mortels. Je me débattais, mais sans résultat.

Je me retrouve essoufflée, le poil éparpillé sur la terre et le ciel recouvert d'un gris sombre et mauvais. Me revoilà sur Terre ! Une chance ! C'est l'un des pires cauchemars dont je n'ai jamais fait de ma vie ! J'espère seulement que cela n'avait rien de prédiction...