J'étais partie faire une petite marche, vers le bord de l'eau, assoiffée et déshydratée par une journée aussi sec et aride comme celle-ci. Ma queue rampait au sol, mes pattes frôlaient lourdement le sol brûlant et ma langue pendant de mes crocs. J'avançais droit vers le bord de la rivière pour savourer l'eau fraîche, quand au moment où je touchais à peine l'eau avec ma langue sur la surface de l'eau, un drôle d'oiseau blanc et brun-jaune se posa sur une branche près du sol. Je l'ignora. Je trempai ma langue dans l'eau fraîche et aspira le plus possible d'eau. L'emplumé me regarda à nouveau, mais cette fois-ci il me regarda d'un air incrédule et tournait légèrement la tête sur le côté. Quand il fait chaud et que j'ai chaud, je devient ultra impatiente.

- Ouste ! Va t'en ailleurs sale bête ! lui criai-je.

Puis, je me retourna vers le bord de l'eau en me couchant, me léchant les pattes et me contempla dans le reflet. Je faisais ma toilette comme tout bon chat élevé. L'oiseau aux grand yeux noirs ne parlait pas, il ne répondait pas. Et puis en un seul battement d'ailes, il atterrit droit sur mon dos ! << Sale impoli ! >> pensai-je. Je me leva brusquement en secouant le dos, comme un taureau. Essoufflée, je m'arrêta et je décida d'attaquer verbalement.

- Descend de mon dos !

Il ne me répondit pas.

- Tu ne comprend dont rien ? DE-SC-EN-D DE -MON-DOS !!! explosai-je, énervée comme une chatte hystérique.

Je ne sais plus trop pourquoi, mais je déteste définitivement les oiseaux. Ils.Sont.Stupides. Puis, l'oiseau qui restait stable sur mon dos se mis ENFIN à me répondre :

- Crîîîîou !! dit-il.

<< Sûrement qu'il parle oiseau, évidemment ! >> constatai-je surprise. Mais celui-ci répondit par un langage compréhensible parfait par la suite :

- Pardonner moi, jeune chatte... L'oiseau descendit au sol et me fixant avec de gros yeux.

- Ah ! Alors comme ça tu me comprend ? Qu'est-ce qui t'as pris d'me faire ça ? lui lançai-je déconcertée.
- Je cherchais un duvet et de la fourrure souple et belle, comme la tienne. C'était pour rendre mon nid plus dispendieux, tu vois ? m'expliqua-t-il.
- Non je ne vois pas ! Et qu'est-ce que tu es ? T'as pas l'air d'un oiseau ordinaire... ai-je remarqué par moi-même.
- Je suis une effraie ! Quoi qu'il en soit, veuillez accepter mes excuses une seconde fois... Je vous laisserai tranquille, j'en fait le serment ! m'accorda-t-il généreusement.
- Merci, mais je viens de constater que j'ai trop de fourrure et que j'ai amplement chaud, j'te laisse m'en arracher quelques bouts !
- Oh ! Grand Merci !

Puis il rebondit sur mon dos, et s'affaira à m'arracher du poil sur le dos. Tandis que moi, je me croupit encore et je but de l'eau une seconde fois, j'avais déjà la langue asséchée juste à parler avec cette effraie ! Pas trop loin, j'entendis des pas, des pas d'un autre chat, qui s'approchait...Puis, en un éclair, une autre petite chatte bondit sur l'effraie qui se tenait sur mon dos. Et en même temps, elle me fit basculer et je tomba dans la rivière ! Une chance que pour moi, j'aime bien l'eau...Alors j'en sortis heureuse. Mais à l'instant où je vit l'autre chatte tenant l'effraie dans sa gueule, j'étais folle de rage.

- Eh ! Va chasser ailleurs ! C'est quoi ton prob' ? dis-je, fréquente et agressive.

Je me secoua avec frénésie et je m'avança vers l'autre chatonne, d'environ mon âge ou un peu plus vieille. Alors je ne devrait pas trop la provoquer finalement...

- Tu ferait mieux de lâcher cette effraie... dis-je d'un ton sarcastique.

C'est la que l'histoire commence, je sort mes griffes et je dévoile mes crocs aiguisés. L'heure d combat à sonné...

[d'accord c'est moi qui i répondrerais alors car la je vais dormir mais demain matin je suis toute oui et je te répond]