Une journée hors du commun [PV Nuage de l’Aube]

Je me réveillais, laissant les doux rayons du matin flotter sur mon beau pelage tigré. Un long bâillement sortit de ma bouche et la fatigue disparut aussitôt. Que ne fut pas ma surprise en constatant que je me trouvais dans ma couche auprès des autres apprentis dans le camp du Léopard. Je soupirais, furieux. Vivement hâte de devenir solitaire! J’en avais assez de ses chats qui se combattaient seulement pour de ridicules territoires aussi minuscules qu’un ver! Je voulais devenir libre, comme dans mon rêve. Ce rêve où je me retrouvais à chaque fois dans un large plateau, vagabondant entre les arbres, sentant chaque parfum de chaque fleur et respirant l’air frais de l’endroit paradisiaque. Mais c’est à chaque fois que je commençais à courir, après mettre attardé pour sentir la rosée d’une fleur violette, que je me réveillais, laissant mon rêve se briser. J’en avais marre! Depuis déjà deux lunes que ce rêve venait me hanter, nuit après nuit, après nuit.

Je me levai et m’étira gracieusement sous la lumière du soleil. Ensuite, j’entrepris de me nettoyer, arrachant les touffes de feuilles qui cachaient ma fourrure qui se confondait dans les bois. Par la suite, j’aplatis mon pelage qui se collait immédiatement sur mon corps souple de félin sauvage à chaque coup de langue énergique. Finalement satisfait, je sortis de la tanière où plusieurs autres apprentis dormaient les yeux clos, sûrement en train de flotter dans le magnifique monde des songes. Eux au moins ne se réveillerais pas avant plusieurs minutes voir même des heures. Quand je pénétrais dans l’aube du jour, un immense coup de vent me percuta, me déstabilisant pendant quelques secondes. L’air matinal était léger, la rosée imprégnait ses traces un peu partout où elle passait et les oiseaux commençaient à chanter de leurs voix salto et aigu qui tintaient dans la forêt. Moi, aussi indifférent par ce beau spectacle remplie de la beauté de la nature, je me dirigeais vers la réserve où je pris délicatement soin de prendre une grosse proie bien dodue. D’accord, je la prenais peut-être pour laisser les gringalets aux autres membres du Clan, mais j’avais faim quand même!

J’aperçu dans un petit coin reculé un rocher à l’ombre d’un arbre, un magnifique endroit pour manger tranquillement sans se faire déranger. J’allais vers la structure de roche finement taillé quand je vis un pelage éclatant de couleur roux. * C’est pas vrai! Je trouve pile le bon endroit pour rester seul et voilà qu’il y a quelqu’un! Pas de chance! * Aussitôt, je fis demi-tour, mais trop tard, la personne m’avait vu. Une voix mélodieuse m’interpella. Je me retins pour ne pas regarder mon interlocutrice, car s’en était une, mais ma tête bougea toute seule. Derrière le rocher, ce tenait une chatte élancée à la fourrure pétillante aux yeux verts profonds. C’était Nuage de l’Aube.

Aujourd'hui, je n'avais rien a faire, Feuille de Châtaigne ne m'entrainait pas aujourd'hui et me laissais un jour de repos. Pour moi, le planning n'était pas très compliqué : sieste toute la journée. Le soleil était a son plus haut point, les crocus commençaient déjà a percer la terre molle et a offrir a la forêt encore endormie leur milles et unes couleurs. J'avais trouvé après une longue recherche, un rocher exposé au soleil mais pas trop.

Je me prélassais depuis une heure quand un apprenti arriva devant moi, me cachant le soleil, c'était Nuage de Rève. Je lui rendit un mauvais regard pour lui dire : *pousse toi de la, tu vois pas que c'est pris ?!*. Mais il ne voulait apparement pas se pousser alors je me leva et lui dit.

- Je m'ennuie, tu viens te promener avec moi ?

[Euh...mon perso s'appelle Nuage de Rêve, pas Nuage du Matin ^^'']


*Et pourquoi je me pousserais? * pensais-je en grognant, furieux. Puis, Nuage de l’Aube se leva et me proposa de l’accompagner. Je la fixais, incrédule, en haussant les épaules. Comment répondre à ça? Je la regardais dans les yeux, essayant d’y percevoir une quelque conque émotion de la part de la jeune chatte rousse. La féline attendait, impatiemment ma réponse. Je me léchai la patte avant, et laissa tomber ma proie valser sur le sol.

- Est-ce que je pourrais au moins manger ma proie avant?

Je m'assit sur le sol et je finis mon repas en deux, trois bouchées. Puis je me releva et fixai l'apprentie rousse avant de lui dire:

[ oups ... Désolée ]

Je suivis l’apprentie rousse. Nous nous engageâmes dans la forêt. Nos pas se firent plus rapides, et nous profitons de la douce brise du matin pour courir dans le champ. Puis, nous arrivons finalement aux Plateaux de Sable. Les petites graines dorées s’enfonçaient dans mes coussinets, mais je ne me plaignais pas. Le contact était chaud et délicat. Tout près du Plateau, se trouvait une limpide rivière transparente qui coulait dans le plateau. On pouvait apercevoir les algues qui ondulaient sous les coups des vagues et les petits poissons qui nageaient dans l’eau dans un mouvement régulier. C’était…wow! Le seul mot qui avait plané dans mon esprit dès que j’ai regardé le cours d’eau. Soudain, Nuage de l’Aube me dit :

- On chasse un peu ?

Je me tournais vers elle avant d’hocher de la tête, sans piper mot. Et puis, ils n’avaient rien à faire de très spéciaux ici.

- D’accord. Si tu veux, on peut faire un petit jeu. Celui qui récoltera le plus de proies devra nettoyer les litières des anciens pendant…une semaine!

- D’accord. Si tu veux, on peut faire un petit jeu. Celui qui récoltera le plus de proies devra nettoyer les litières des anciens pendant…une semaine!

Il fallait avouer que ce n'était pas une mauvaise idée. Faire une petite variante de la chasse changerait un peu et en plus on s'amuserai. Mais il y avait cette semaine mise en jeu ... cette semaine de nettoyage de litière. Le chat me regardait avec ses grands yeux bleu ciel, me supliant silencieusement.
* Comment refuser ? * car un jeu était toujours plus amusant quand un lot était mis en jeu, j'accepta :

- D'accord !

Sur ce, je bondit dans les fougères à la recherche d'une première proie.

La compétiton était lancée. Une semaine de nettoyage de litière en plus c'était pas rien. Bon fini de révasser maintenant, il faut gagner. Je plonge dans les fougère et ne bouge plus. J'attens, je ne fait plus aucun bruit. Le vent est face a moi, je sentirai ma proie en première. J'apliquaiq tout ce que Feuille de Châtaigne m'avais dit : silence, position, direction du vent. Je n'avait rien oublié. Soudain un léger bruit de grignotement se fit entendre, un souris ! Je me baisse et avance lentement, mes pattes touches a peine le sol, je n'entent que le vent et le bruit du rongeur. Je n'étais qu'a quelques longeur de quelque du petit animal. Et je saute ! La souris ne m'avait même pas vu quand je lui brisa la nuque d'un seul coup de cros.

*Yes, et de une.* je me dit tout au fond de moi.

Mais ce n'était pas avec une seule proie que j'allait gagner. Je reparti alors après avoir enterrer le rongeur inerte pour pouvoir le récupérer plus tard.