Jamais je n'avais pensée revenir. Jamais je ne me suis dit qu'un jour je me retrouverai en ce même endroit, cet endroit où la vie avais faillit me quitter, l'endroit où j'avais crut que ce souffle serai le dernier, où plus jamais je n'entendrai le bruit des rongeurs dans la forêt, de sentirai le vent dans ma fourrure … l'endroit je suis morte, en quelque sorte. Car après ce moment, je dois l'avouer, je ne me sens absolument pas comme avant …

J'avais changé. Je ne riais plus, je me moquais, je n'étais plus curieuse, je me caché, je n'explorais plus la forêt, je fuyais … tant de différence que je ne comprenais pas … comment avais-je peux être aussi joyeuse avant ? Aussi insouciante ? La vie avait décidé qu'il était temps de grandir, et elle y était allez fort … Pourquoi moi ? Allez savoir … M'enfin, le fait et que j'étais devant le lieu de mes tourment, cherchant à savoir quoi faire … je voulais que ça cesse. Plus de cauchemar, plus d'hallucinations, plus de peurs insolites !

Mais maintenant que j'étais là, je ne savais que faire. J'étais à trois longueur de queue de renard de l'eau, les yeux fixais sur sa masse trouble qui avait faillit m'engloutir … Je ne pouvais pas partir maintenant, il m'avait fallut tellement de temps pour arriver jusqu'ici, c'était dur … et en même temps, je ne pouvais pas avancer plus ... Des souvenir m'assaillait, plus je regarder l'eau, plus que me forcer à avancer, et plus j'avais envie de fuir, plus mes pensées me faisaient peur …

Il me semblait que, si je me rapprochais, même juste d'un pas, un fantôme du passé surgirait derrière moi pour finir le travail, me poussant de nouveau dans l'eau glacé. Alors je restais là, stupidement tendu, les yeux plongeais dans l'eau trouble, comme si je pouvais m'y noyais du regard, attendant de trouver la force de faire un pas, sans pour autant y parvenir … Comment faire ? Me forcer ? Pour repartir en me disant que j'étais toujours vivante ? Repartir ? Revenir plus tard, quant j'aurai appris à être courageuse ? Je doute. J'ai peur … que faire ?

Je détache mes yeux de la surface lisse pour les lever vers les nuages, puis les fermer. Je respire, j'attends. Quoi ? Une intervention divine peut être … Deuxième respiration, celle-ci tentait d'une odeur. J'ai peur, encore. Un chat. Le passé qui ressurgie comme vague emportant tout, ne me laissant pas réfléchir. Je me retourne. Il est là, je le sens. Mais ce n'est pas le même. Je connais cette odeur, mais qui est-ce ? Je me calme, je m'applique. Autre souvenir, plus réjouissant : le voyage aux hautes pierres …

Nuage de Rêve

~¤~ Est-ce si compliqué de vivre? ~¤~

I.llusions…Mirages… Vois-je donc vraiment tout l’univers qui m’englobe? L’évènement s’achève, puis recommence, sans début et sans fin. La nuit laissant place au jour continuellement. Le Soleil se couchant pour disparaître entre les collines, les montagnes et laisser sa belle amie, la Lune, éclairer les voiles obsidiennes de la nuit. La vie se terminant par la mort. Et la mort se terminant par la vie. Toujours et toujours la même chose. Pourquoi donc? Pourquoi? Toujours et toujours la même question, mais pourtant, je n’ais jamais eu vent de réponses.

V.oyez-vous, notre existence, comme nous la voyons, n’est qu’un grand cercle infini. Une grande sphère imperturbable. L’existence elle-même n’est qu’une facette de ce cercle. Et nous, êtres vivants, sommes que les pions de cette sphère temporelle. Éternelle et infinie. Nous tournons en rond, sans jamais nous arrêter. Mais finalement, qu’elle est le vrai but de notre vie? Notre existence elle-même, qu’elle est-elle? C’est ce que je me demande…

M.a vie, par exemple, n’est fait que de maux et de souffrances. La totalité de mes années passées n’ont été que désolation et erreur. Je ne comprends pas. Je ne comprends toujours pas. Pourquoi m’avoir donné la vie alors que je n’ais aucune raison de vivre? De m’épanouir? Je brouille du noir. Les tons et reflets ne sont que ténèbres. Le bien et le mal s’affrontent dans mon esprit, essayant de l’emporté. Je ne sais plus quoi faire ni quoi pensé. Me suicider? Déserté loin, en solitaire? Je ne sais plus…

P.ourtant, en marchant, les éléments de la nature m’entouraient et me protégeaient, comme s’ils ne voulaient pas que je commente l’impardonnable. Mais la poisse me poursuivait, sans relâche. Elle me collait à la peau. Elle me suivait là où j’allais. Partout.

C.’est compliqué trouver un sens à sa vie. Je réfléchissais tout en marchant dans le bois. Mon père gît quelque part dans la forêt, sa dépouille éventrée par les griffes acérées d’un blaireau en rage. Ma mère, malade et vieille, ne sort pratiquement plus dehors. Mais je reste à ses côtés, car c’était le dernier souhait de mon père. Et puis, il y a Nuage d’Or… Que je n’ais point revu.


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J.e descendais une petite pente qui me mènerait droit vers la Marre Trouble. Étang boueux et sale, où les mouches et les insectes sont rois. Je soupire en éloignant quelques indésirables qui me bourdonnaient dans les oreilles. Puis, je vis une ombre devenue silhouette. Et silhouette devenir chat. Tient, voici Nuage de Glace. Elle me fixait de son impénétrable regard bleu. Quand je fus à quelques pas d’elle, je m’arrêtai et la scrutais attentivement.

« - Toi aussi la vie t’a quittée? Elle t’a abandonnée, te laissant seule dans cet univers artificiel.»