Une patrouille en compagnie du chef (pv)

Invité

Le chat gris foncé se trouvait dans une grotte sombre et humide. Il pouvait à peine voir le bout de son museau. Il avançait prudemment dans le noir. Il se heurta contre quelque chose. Ce n’était pourtant pas la parois dur et froide qu'il avait touché, mais un pelage doux et chaud. Il recula de surprise. Il tenta ensuite de voir à qui ou à quoi appartenait la fourrure qu'il avait senti. Quand il le vit enfin, un frisson de peur parcouru tout le corps du guerrier. Devant lui se tenait un blaireau, énorme, dont les flancs musculeux se soulevaient au rythme de sa respiration. Le chat fût un peu soulagé. Il dormait. Mais Il restait malgré tout vigilent et fit demi tour, essayant de rester discret. Il rebroussait chemin, le plus silencieusement possible. Soudain, Il entendit un gémissement derrière lui. Le blaireau s'était réveillé. Son cœur se mit à battre de plus en plus vite. Il commença à courir, le plus vite possible, pour échapper aux pattes puissantes qui menaçaient de le balayer à tout moment. Tout à coup, il sentit qu'on le tirait vers l'arrière ; Le blaireau voulait l'entrainer au fond de la grotte. Il me retourna mais ne put se défendre. Il essayait de se débattre mais il savait que tout était perdu. Il entrevit dans le noir la patte du blaireau se lever avant de retomber sur lui. Il ferma les yeux.
Quand il les rouvrit, il était dans la tanière des guerriers, haletant. Il repris ses esprits, comprenant que se qu'il venait de voir n'était qu'un simple cauchemar. Il se leva et sortit. dehors. Il faisait à peine jour. Déjà quelques chats étaient débout. Il regarda autour de lui ; il n'était pas encore habitué à leur nouveau camp, même si celui-ci n'était que provisoire. Il vit un Saule et partit dans la direction de l'arbre. Quand il fût dessous, il entrepris de faire sa toilette. En même temps, il repensait à son rêve.

- "J'en ai marre de faire des cauchemars toutes les nuits."
[/color]

[color=darkred]Il reprit sa toilette, se léchant vivement le poitrail. Il tentait de balayer son rêve de son esprit. Il se dit de penser à autre chose. Il se changea les idées d'un vive mouvement de tête. Puis il se demanda ce qu'il allait pouvoir faire aujourd'hui.

Tigre

« La nuit avait depuis longtemps jetée son manteau étoilée sur la forêt.

Dans l'herbe haute, une cigalle, ayant élue domicile sur une feuille surélevée, entonna son chant séculaire, berçant la nuit de sa douce mélodie. Un peu plus loin, perchée sur la haute branche d'un orme, une chouette effraie hulula, faisant trianguler sa tête, cherchant à disserner une éventuelle proie.

Le jour darda ses premiers rayons.

En bas de cet orme, un chat, ou plutôt une chatte. était assise, observant le lever de l'astre roi. Au début, on ne voyait que de légères lueurs orangées qui s'intensifièrent progressivement et se muèrent en des teintes rouges. Puis enfin, un disque d'un orange éclatant fit son apparition. Lentement, il montait dans le ciel, et la nuit ne cessait de céder du terrain au profit du jour. »

Etoile d'Epines se leva, les membres ankylosés et le cerveau encore embué. Elle passa sa langue rapeuse sur ses poils en bataille. Une fois son pelage lustré, elle examina la clairière dans laquelle elle se trouvait. Un rapide coup d'oeil vers l'endroit où ils avaient installé le camp lui apprit que quelques chats étaient déjà réveillés malgré l'heure matinale.Elle partit donc dans cette direction, s'arrêtant au passage sur le bord du ruisseau, lapant quelques gorgées d'eau.

Arrivée, elle s'attarda sur son « promontoire » et fit le point sur les tâches qu'elle devait faire cette journée. Organiser les patrouilles de chasse et celles pour explorer leur nouveau territoire. Parler à sa lieutenante, Feu de Cendres, pour s'enquérir des diverses nouvelles. Mais avant tout, les patrouilles. Et pourquoi n'y participerais-je pas ? Cela fait des lustres que je ne suis pas partie en patrouille ! Ayant prise sa décision, elle alla à la recherche de félins pour l'accompagner. Epines balaya le camp de son regard d'émeraude. Celui-ci se raccrocha bien vite sur un chat au pelage gris, assis sous un saule, faisant sa toilette. Elle reconnue Tornade des Plaines, un guerrier.

Arborant un petit sourire sous ses moustaches, elle se dirigea vers lui, et arrivée à sa hauteur, lui demanda :

" Aimerais-tu m'accompagner pour une patrouille, Tornade des Plaines ? "

[Phrase archie nulle pour la fin ! xD]