Night to Midnight
|.Pv Pluie d'Éclaris

L .e chant funèbre et obscur des chouettes; voilà ce qui le réveille. Une douce nuit s’annonce, mais il est incapable de fermer l’œil. Rêvait-il? Surement pas! C’est le contraire qui s’est produit. Un horrible cauchemar, voilà ce qu’il pense. Impossible d’ignorer les deux paires d’yeux rivés sur lui, le fixant d’une telle insistance que s’en devient effrayant. Il se tourne, voulant échapper à ses iris ambre, qui le paralysent et fait couler de la sueur sur son dos. Face au mur, il se sent fixé encore plus. Il serre les dents, essayant de résister à ce regard qui le fait frissonner. Oui, il a peur de la noirceur qui le compresse, oui il est un trouillard de première classe, mais il n’a rien fait pour mériter ça. La vérité, c’est qu’il ne supporte pas le noir : Il en a peur, il le déteste, mais les ténèbres vivent avec lui…

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U.ne marche ne va pas être refusée, malgré sa propre terreur. Silencieusement, telle une ombre, il se faufile à travers la pièce, ne voulant pas réveiller sa sœur étendue juste à côté. Érian se propulse vers la fenêtre, comme une souris morte de peur et embarque sur le rebord peinturé en blanc de l’ouverture qui s’offre à lui. Cette fois, ce sentant encore plus proche des ténèbres elles-mêmes, le chat bicolore recule, les pattes tremblantes. Ce geste l’aurait fait perdre son équilibre, mais sa queue de redresse pour le soutenir et du coup, il ne tombe pas sur les planches de bois de la chambre. Comme il l’espère, son regard vert se pose tranquillement vers la fenêtre ouverte. Il peut sortir. Rassemblant tout le courage qu’il veut avoir, Érian prend une grande inspiration avant de sauter par-dessus la maison et atterrit agilement sur le jardin. Un large sourire se trace sur ses lèvres. Il a réussit. Érian, heureux comme jamais, marche vers la clôture de bois brun pâle et bondit par-dessus, comme un oiseau.

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É.rian se promène dans les rues sombres de la ville, plongé dans l’éclat de la lune. Il est tard, il est vrai, mais Érian veut quand même continuer. Il préfère le vent froid qui l’obliger à ébouriffer sa fourrure blanche et noire que d’étouffer dans sa maison. Enfaite, il veut juste prendre l’air. Tout sourire, Érian tourne à une intersection entres deux ruelles et se dirige vers le coin le plus près de la forêt. Même s’il n’ose pas aller dans les bois, voir les arbres le rassure plus que tout. C’est une place tranquille où personne ne vient le déranger pendant ses réflexions. Pris dans ses pensées, le jeune chat n’aperçu pas la silhouette fondant dans sa direction. Érian relève brusquement la tête. Un mouvement dans la nuit. Il est sûr de l’avoir vu. Érian se remet à trembler comme une feuille, pris d’une terrible terreur. Il a un chat par-ci, mais il ne le voit pas. Malgré les émotions qui le tenaille, sa voix s’élève dans les airs, tremblotante.

« - Il y a quelqu’un? »

Rien ne lui répond. Il retente sa chance, encore plus apeuré. Érian ne veut pas que l’inconnu sente sa peur, mais il doute sérieusement que le chat ou la chose tel conque ne l’ai pas remarqué. C’est si facile de sentir sa terreur.

« - Si c’est une blague, elle n’est pas très drôle… »