Déjà debout ?.  Pv: Boule de Menthe

L'aube se levait à peine quand Coeur de Bambou fut réveiller. Aujourd'hui, c'est lui qui devait garder le camp jusqu'à midi. Portant, hier, il ne s'était pas couché très tôt. La lieutenante faisait des allers retours près de la tanière des guerriers. Elle devait sûrement attendre que le mâle au pelage gris parte s'assoir devant l'entrée. Il se sentit donc obligé de se lever et d'aller chercher à manger. Alors, il se leva et s'étira en baillant. Puis, il fila vers le tas de gibier, et y prit un campagnol et une souris ; au cas où il croisait un de ses amis. Une fois, les deux rongeurs dans la gueule, il marcha tranquillement vers l'entrée du camp. Là, il y dévora la souris en quelques bouchés. En relevant la tête, Coeur de Bambou aperçu Elixir d'Absinthe et son apprentie. Ils devaient sûrement partir s'entraîner.

« Salutation Coeur de Bambou ! Belle journée pour une partie de chasse, n'est ce pas ? »

Le jeune guerrier aurait aimer lui répondre mais son ami avait déjà filer dans la forêt, suivit de près par sa novice. Il soupira et regarda ses pattes. Dire qu'il aurait put l'accompagner avec sa nouvelle apprentie, Nuage de Froid. De là où il était, il balaya le camp du regard. Dans la tanière des novices, il n'y avait presque plus personne. Mais soudain, il aperçu une petite tête de chaton, qui sortait de la pouponnière. Rien qu'à la voir, il savait que s'était un de ses chatons. La boule de poils se rapprochait et le guerrier hésitait toujours entre Boule de Menthe et Petite Larme... Toutes les deux se ressemblait beaucoup. Puis, Coeur de Bambou pissa les yeux et reconnu tout le suite Boule de Menthe, qui courait vers lui. Mais que faisait-elle debout à une heure pareille ?

Réveillée, j'ouvris mes petits yeux pour voir un faible rayon de soleil filtrée par les ronces qui protégeaient la pouponnière. Mon frère, ma sœur et ma mère dormaient encore profondément mais moi je ne voulais plus dormir car je savais que je n'arriverai pas à me rendormir. Je me dégageais doucement pour ne pas réveiller mon frère et ma sœur et m'étirai en baillant. Personne n'était réveillé.  Ce n'était que des loirs ici ! Je me postai à l'entrée de la pouponnière et regardais le camp se réveiller. La patrouille de l'aube était déjà partit. Je regardais les mentors avec leur apprenties partirent s'entrainer, ainsi qu'une patrouille de chasse. Comme j'aurai aimé être à la place de ces apprentis ! Sortir dans les bois, chasser, apprendre à se battre …
Soudain une silhouette que j'aurai reconnu entre mille sortit de la tanière des guerriers et se dirigea vers le tas de gibier. Mon père prit deux proies et se posta devant l'entrée de camp. Alors partant au petit trot je le rejoignit. Il tourna la tête vers moi et plissa ses yeux bleus. Il paraissait supris de me voir mais je ne voyais pas pourquoi, moi j'étais contente.  Arrivée à ses pieds je me postai comme lui ma queue s'agitant dans tout les sens, exitée.
- Tu fais quoi ?lui demandai-je de ma petite voix.
Mon père sourit et me répondit.

Boule de Menthe traversait tranquillement la clairière, et rejoignit son père à l'entrée du camp. La tête haute, elle se posta comme lui. Sa queue battait l'air pendant qu'elle miaulait :

« Tu fais quoi ? »

Le guerrier remua les moustaches, et sourit. Les petits sont mignons à cet âge ! Surtout quand ils ne font pas de bêtises. Coeur de Bambou était tellement concentrer sur sa fille qu'il ne savait plus quoi répondre. Mais, contrairement à lui, la jeune boule de poils était presser et surtout excité de connaître sa répondre. Alors, le chat au pelage gris secoua la tête et finit par dire, en lui léchant l'oreille :

« Et bien, chaque jour, il y a des guerriers qui partent en patrouilles, d'autres avec leurs apprentis. Mais un seul guerrier est nommer pour garder le camp, et aujourd'hui c'est moi. Comme ça, je peux prévenir le camp en cas de danger. »

Coeur de Bambou la regarda, puis jeta un coup d'œil à la pouponnière. Aucun mouvement, tout le monde devait dormir. Puis, il se rappela d'une petite souris qu'il avait pris du tas de gibier. C'était au cas où un de ses amis voulaient garder le camp avec lui. De nouveau, il fixa Boule de Menthe. Elle était peut être venue pour l'aider. En tout cas, elle semblait en pleine forme. Le guerrier gris sourit et lui tendit le rongeur.

« Voilà une souris, pour toi. Goûte, c'est délicieux ! Après ça, tu ne voudrait même plus du lait de ta mère. Plus tard, toi aussi tu en chasseras. »

Puis, il lui re lécha l'oreille et attendit sa réaction.

- Et bien, chaque jour, il y a des guerriers qui partent en patrouilles, d'autres avec leurs apprentis. Mais un seul guerrier est nommer pour garder le camp, et aujourd'hui c'est moi. Comme ça, je peux prévenir le camp en cas de danger.
Je hochai la tête. Aujourd'hui c'était mon papa qui surveillait les allées et les retours des guerriers et des apprentis. Moi aussi quand je serai guerrière je surveillerai le camp. Mon père poussa alors la petite souris qu'il avait pris devant moi et me dit :
- Voilà une souris, pour toi. Goute, c'est délicieux ! Après ça, tu ne voudras même plus du lait de ta mère. Plus tard, toi aussi tu en chasseras.
Je le regardai, croyant rêver. Une souris ! Pour moi toute seule ?! Il me lécha l'oreille semblant acquiescer à mes pensées. Je ne me fis pas prier. Je mordis à pleine dents le petit rongeur. Sa chair tendre était délicieuse. Je n'avais rien mangé d'aussi bon. Je mâchais avec mes petites dents et avalai. Mon père me regardait, ses yeux pétillant d'amusement. Quand j'allai raconter ca à mon frère et à ma sœur !  Il faudra qu'ils y goutent eux aussi. Je fini le rongeur et me léchai les babines.
- C'est trop bon ! Et tu manges ça tout les jours ! La chance ! Moi aussi je veux faire comme toi ! C'est facile à attraper une souris ? Et un oiseau ? C'est bon aussi ? Et quand est-ce que je deviendrai une apprentie hein ? Quand ? Quand je pourrais chasser comme toi ? Demain ?
J'avais pleins de questions encore à poser mais je m'arrêtais là devant le tête de mon père qui semblait dire "Une question à la fois" comme d'habitude.
- Heu… C'est facile à attraper une souris ?
Il me regarda, amusé. Je souris et me blottit contre lui. La patrouille de l'aube arriva et ils saluèrent mon père. Puis celui-ci me répondit gentiment comme toujours.

Le jeune chaton regarda son père, les yeux écarquillés, sûrement de surprise et de joie. Le guerrier aux yeux bleus océans ne put s'empêcher de lui répondre par un sourire. Sa fille regarda la souris, excité, et n'attendit pas un instant de plus pour savourer le rongeur. Coeur de Bambou la regardait faire, amusé. Au lieu de la dévora en quelques bouchés, elle prenait son temps. Aussi, c'est sur que ses petites dents n'avaient pas finit de pousser, mais ça devrait venir assez rapidement... Boule de Menthe finit enfin son repas, et se lécha les moustaches avant de miauler :

- C'est trop bon ! Et tu manges ça tout les jours ! La chance ! Moi aussi je veux faire comme toi ! C'est facile à attraper une souris ? Et un oiseau ? C'est bon aussi ? Et quand est-ce que je deviendrai une apprentie hein ? Quand ? Quand je pourrais chasser comme toi ? Demain ?

Et c'est à ce moment là qu'on se rend compte que les chatons tous mignons peuvent parfois devenir très bavard. Coeur de Bambou avait une preuve devant ses yeux. Il ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. La petite chatte grise dû comprendre la réaction du guerrier car elle rectifia sa phrase :

- Heu… C'est facile à attraper une souris ?

Le chaton regarda son père avant de se blottir contre lui. Il l'enroula autour de sa queue et sourit de nouveau. La patrouille de l'aube revenait. Il reconnut alors, Eau Vive, et il la salua d'un signe de tête. Elle le salua à son tour et fila poser deux souris qui pendaient de sa gueule. Le jeune matou fixa ensuite sa fille, bien décider à lui répondre :

« Je sais bien que tu as hâte de commencer ton entraînement, mais chaque chose en son temps. Si tu patientes, ça viendra très vite, tu verras ! En attendant, on pourrait commencer à s'entraîner devant l'entrée du camp. Et puis, je pourrais commencer à t'apprendre comment traquer une proie, qu'en dis tu ? »

Coeur de Bambou sourit et fit un petit clin d'œil à sa fille ne attendant une réponse de sa part.

Mon père enroula sa queue autour de moi, me serra fort et me répondit :
- Je sais bien que tu as hâte de commencer ton entraînement, mais chaque chose en son temps. Si tu patientes, ça viendra très vite, tu verras ! En attendant, on pourrait commencer à s'entraîner devant l'entrée du camp. Et puis, je pourrais commencer à t'apprendre comment traquer une proie, qu'en dis tu ?
Oh ! C'était long d'attendre ! Mais chaque jour me rapprochai de mon baptême d'apprentis, j'avais 5 lunes, je n'en avais plus pour longtemps. Mais mon père me proposait de commencer à m'entrainer ! Comment refuser ? Je ne pouvais pas.
Je regardais vers la pouponnière ou mon frère et ma sœur dormaient encore. Ils rataient quelque chose là. Quand je leurs montrerai ce que j'allai apprendre, ils seront très surpris. Oh que j'allai savourer ce moment, voir leur têtes ! Mes yeux verts pétillantes d'amusements je levai la tête vers mon père avec une grand sourire ( il fallait dire qu'il me dépassait d'une bonne tête au moins).
- C'est vrai ?! Maintenant ? demandai-je toute excité limite sautillant en l'air. J'avais hâte de commencer, je me dégageai et me plaçai devant lui le regardant droit dans ses yeux bleus. Ma queue s'agitant dans tout les sens j'ajoutai :
- Maintenant ... là tout de suite ? Tu vas m'apprendre quoi ? Dis, hein ? Est-ce que je vais y arriver ? C'est difficile ? Tu vas vraiment m'apprendre ?

[Je déplace, un des participants ne faisant plus partie du forum.]