● Le vent plaquait la fourrure d'Eau Vive contre sa peau, apportant le fumée divin d'une proie vulnérable. La chasseuse du Clan du Léopard avait déjà enrôler l'âme de 3 campagnols, deux Grives et un lapin pendant cette journée estivale, plus que fructueuse. Elle les avait gentiment recouvert de feuilles mortes et de terre avant de les déposer sur le tas de gibier, à son retour lorsque le soleil disparaîtra parmi les hauts pics. Pour l'instant elle avait envie de profiter de ce temps clément, bien que le vent amasse les nuages dans l'étoffe bleuté. Elle resterai à vagabonder sur le territoire de son Clan ou même un petit peu plus loin si elle le voulait. En attendant, elle traqua la souris qui reniflait fébrilement des pousses. Elle se mit face au vent, les pattes repliées sous son abdomen. Elle était prête à bondir et à lui assainir un coup de griffes fatal. Ses sens été rivés sur le rongeur, elle ne pouvais ni entendre ni sentir si quelqu'un s'approcher d'elle. De toute façon il n'y avait personne dans les parages, ni même une patrouille de frontière. D'un éclair la souris tomba morte. Parfait, voila qui fera un encas pour ce après-midi ! La proie dans la gueule, elle trottinait, complètement satisfaite de son butin. Pour être tranquille elle rejoint là où les chemins du Tonnerre se chevauchaient. Oui, c'était un endroit grouillant de dangers et de terreurs. Les monstres, rutilant d'éclat sanglant, pourraient broyer le corps d'un félin en un seul passage, même d'un chat adulte. Mais Eau Vive n'avait pas peur de ces terribles machines que ces bipèdes utilisent. Elle irait s'allonger sur la bande d'asphalte si elle le voulait ! Et oui, c'est ce qu'on appelle être de nature suicidaire. Elle n'en resterai pas moins méfiante. Les griffes de fer peuvent l'épargner comme elles peuvent la massacrer. La mort non plus ne l'effrayait pas. Elle savait que le Clan du Léopard serait près à l'accueillir, mais ce n'est pas non plus pour ça qu'elle se jette dans la gueule du loup. Et ne croyez pas qu'elle n'a aucune peur ! La peur de perdre ce qu'elle aime, c'est ça sa plus grande peur. Enfin... L'heure n'était pas venu à parler de ça.

Eau Vive déposa son rongeur à ses pattes. Elle s'était trouver un endroit abrité du vent, sous une branche de tilleul fleuri, sur la bordure de la rayure noire chaude. La chausseuse s'était placé en face de la frontière du Clan du Lion. Elle surveillait la barrière invisible qui séparé les deux clans, elle espérait vicieusement surprendre un guerrier adverse traverser le Chemin du Tonnerre pour enfreindre la sainte loi bien qu'elle ne soit pas en patrouille. Elle en eu même un petit rictus malicieux. La guerrière s'étira longuement avant de se coucher pour pouvoir planter ses crocs affamés dans la chaire tendre de sa proie attrapé plus tôt. Après quelques heures de chasse en solitaire, elle avait bien mérité une récompense nutritive. Hmm, quel délice !. Elle entreprit par la suite d'effacer les traces de son dîner en faisant rigoureusement sa toilette, sous le brouhaha des monstres. Le léger souffle du vent faisait frémir son pelage de clarté pendant qu'elle passer un coup de langue sur ses flancs. Elle s'arrêta net. Elle avait encore la langue sortie et la patte en l'air. Son désir se réaliser presque. Un chat, là bas, de l'autre coté. Celui-là elle le connaissait. C'était un apprenti du Lion. Pas n'importe lequel d'ailleurs. C'était un effronté qu'elle avait croisé sur SON territoire alors qu'elle était en patrouille. Apparemment il ne l'avait pas vu. Il marchait le bord de la frontière. Elle pris le temps de sentir si il y avait une autre présence avec lui, mais rien de tout ça, il était seul. Elle profita qu'un taureau de fer passe pour s’asseoir près de l'asphalte. Elle attendit que le grondement de la foudre du monstre s’atténue.

C'est que tu traînes souvent par ici, Apprenti. Ce n'est pas très prudent.

Elle avait été froide, trop froide même.

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