Oh ? Ce ne serait pas de l'e... PLOUF ! ... Ah, si.

Pv Feu Follet

Le vent soufflait et il pleuvait légèrement. Mais Îles aux Loutres s’en fichait.
Enfin, la liberté ! Depuis le temps qu’il voulait y goûter. Le petiot courait, l’air frais lui fouettait le visage. Oh, quelle sensation ! C’est sûr, jamais il ne pouvait faire ça dans le Clan, même lors de ses escapades pendant ses entrainements. Le chat argenté s’arrêta et secoua la tête. Pourquoi pensait-il au Clan ? C’était de l’histoire ancienne, et puis en plus, personne ne l’aimait là-bas. Le minou se mit à sourire ; Le voilà libre de toutes règles, de tout ordre, de toutes punitions. Il était libre. L-I-B-R-E ! Îles aux Loutres hurla ce mot plusieurs fois, ce qui fit s’enfuir les proies à plusieurs mètres à la ronde. Le chaton aux yeux doré-ambré aimait bien ce mot.
Une goutte d’eau tomba sur le cou du minou, ce dernier frissonna. Il s’ébroua à la manière d’un chien mouillé et continua de courir comme un cinglé un peu partout. Le vent qui lui soufflait dessus l’obligeait à fermer presque entièrement ses yeux. Mais ça ne le fit pas ralentir son allure. Et ce qui devait arriver arriva. Il se trouvait au bord de l’eau, il continua de courir, et PLOUF ! Il atterrit dans la flotte. Trempé, il se regarda avec de grands yeux, puis il se mit à rire comme un fou.
Il ne se doutait pas que quelqu’un pouvait venir à tout instant…

Je me promène aux abords de l'eau. Je cours dans tous les sens. Je suis heureux. Ma soeur est vivante, je l'ai vue. L'angoisse de ces derniers jours ce calme. Pour le moment, tout va bien. Le vent souffle si fort que j'en ai mal aux oreilles. Ma fourrure ébourrifée ne me tient pas très chaud, mais qu'importe! Je regarde les poissons qui nagent dans un petit ruisseau, longe les rives couvertes de plantes aquatiques. Que vais je faire? Barboter dans l'eau, aller dans les champs du clan du Tigre, ou encore dans les forêt du Léopard? J'ai tout mon temps, je suis libre, libre comme l'air!
LIBRE!!!
Comme en écho à mes pensées, un cri retentit depuis les berges du lac. Je m'arrête interloqué. J'ai révé? Je tend l'oreille. Un plouf!sonore m'alerte. Un chat à l'eau? Je m'approche doucement. Un chat au pelage argenté est dans la flotte jusqu'au cou, mais ca le fait rire. Pas très discret celui la! Surement pas un chat d'un clan, et c'est tant mieux. J'ai de plus en plus de mal à les supporter, ceux la. Peur etre un chat domestique, mais est ce qu'un de ces gros patapoufs s'aventurerait si loin? Pas sur. Bah, le meilleur moyen de le savoir, c'est de le demander!
-Salut! Besoin d'aide?
La pluie s'intensifie et j'ai peur qu'elle ne se transforme en déluge. Le chat tourne la tête vers moi.

Îles aux Loutres se leva pour sortir de l’eau, mais un vent frais le fit se rassoir aussitôt. Comment l’eau pouvait-elle si chaude ? C’était bien marrant, ça ! Tandis que le chaton s’amusait à éclabousser partout, quelqu’un vint sans qu’il le remarque et lui dit :

- Salut! Besoin d'aide?

D’un coup, il se met à pleuvoir plus fort. Cool ! Le chat qui était arrivé était un maître de la pluie ? Mais c’était classe, ça ! L’ancien membre du Clan du Lion tourna la tête vers le nouveau venu. C’était un petit chaton assez maigre, qui avait le pelage gris foncé et des yeux bleus. Îles aux Loutres hocha la tête. Ce chaton-là était-il d’un Clan ? Il n’avait pas l’air d’un domestique. L’Argenté essaya de reconnaître son odeur, en vainc : il n’avait pas encore appris ça pendant son apprentissage au Clan du Lion. S’il ne s’était pas échappé un peu partout, il le saurait peut-être…
Le petiot hocha la tête et sortit de l’eau. Il s’ébroua, ce qui fit son pelage se mettre dans tous les sens. Et voilà ! Il allait de nouveau devoir le lisser… Îles aux Loutres regarda l’intrus, puis se décida enfin à parler :

- Non, c’est bon, l’eau c’est pas dangereux !

Une grosse goutte alla s’effondrer sur le cou du minou, qui sursauta. Comment cette eau pouvait être aussi froide ? Celle d’avant était parfaite ! Le chaton aux yeux ambrés se retourna vers le chat aux yeux bleus.

- Tu invoques la pluie ou quoi ? Parce que ça a redoublé là ! annonça l’Argenté en rigolant. Au fait, je suis Îles aux Loutres ! Et toi ?

En attendant une éventuelle réponse, le minou esquiva une autre grosse goutte.

Il sortit de l'eau et s'ébroua, ébourrifant son pelage argenté. Il me répondit:
- Non, c’est bon, l’eau c’est pas dangereux !,puis il continua; Tu invoques la pluie ou quoi ? Parce que ça a relé là !Au fait, je suis Îles aux Loutres ! Et toi ?
Il s'était raproché, et je put sentir l'odeur d'un chat sauvage, bien que j'hésitait. J'avait bien l'impression de reconnaitre l'efffluve du clan du Lion. Il sauta sur le coté pour éviter de recevoir un paquet d'eau du ciel qui s'assombrissait vraiment, et je lui répondit:
-Non, je n'invoque pas la pluie, parce que si c'était le cas, il y aurait un grand soleil! Je m'appelle Feu Follet. Tu es un solitaire ou membredu clan du Lion?

- Non, je n'invoque pas la pluie, parce que si c'était le cas, il y aurait un grand soleil! Je m'appelle Feu Follet. Tu es un solitaire ou membre du clan du Lion?

Îles aux Loutres hocha la tête. Il était d’accord avec Feu Follet. Si le petiot arrivait à contrôler le temps, il mettrait aussi du soleil ! Car, le soleil, c’est bien, il fait beau, il fait chaud. Ca réchauffe le cœur et l’esprit, en plus. Mais attention, trop de soleil tue le soleil : pour prouver ça, il faut se rendre dans la Saison des Feuilles Vertes. Souvent, il y a trop de soleil, alors la rivière s’assèche, les proies meurent et les félins aussi. Alors, si Îles aux Loutres contrôlait le temps… Il ferait pleuvoir de temps en temps !
Le chat argenté considéra ensuite la question de Feu Follet, ainsi que son nom. C’était un nom composé, comme ceux dans les Clans. Feu Follet était-il dans l’un d’eux ? Ou était-il un solitaire, comme Îles aux Loutres ? Question importante. Mais le chaton ne voulut pas la poser. Du moins, pas tout de suite. Il voulait s’amuser un peu. Tandis qu’il chassait une mouche de sa queue – Elles l’aimaient tellement qu’elles ne pouvaient pas se détacher de lui ! – , il répondit à la question de Feu Follet. Sauf qu’il ne donna pas la vraie réponse.

- Je suis du Clan du Lion !

Une grosse goutte tomba à nouveau sur le chat aux yeux ambrés, qui leva la tête en poussant un miaulement de mécontentement. Bah quoi ? On ne pouvait pas s’amuser à mentir ? Méchant ciel, va !

- Je suis du Clan du Lion !
Douteux, je le regardais du coin de l'oeil. Je ne me souvenais pas de l'avoir rencontré du temps ou j'étais chaton du clan du Lion. A moins que... Ce ne serait pas lui qui avait tué un guerrier et qui avait été bannie du clan. Le menteur! Ca l'amusait de faire croire ca? Peut etre avait il honte de sa condition de solitaire.

-Tu es sur de ne pas avoir été banni du clan du Lion suite à un meurtre?, le taquinais-je. J'ai le vague souvenir de t'avoir rencontré dans le clan du Lion.

- JE-N-AI-TUE-PERSONNE ! Crotte de renard, mais qu’est ce que vous avez tous à croire cette bêtise ?! Déjà, c’est Nuage de Krypton qui a dit n’importe quoi ! Ensuite, j’aurais jamais tué Hyène Sauvage, elle était gentille avec moi au moins, elle ! Et puis si j’étais revenu au camp pile à ce moment, c’est parce que je voulais pas m’entraîner avec mon mentor et je suis parti ! Parce que mon mentor il est pas gentil ! Et aussi j’ai pas été banni, je suis parti parce que sinon les guerriers ils allaient me découper en morceaux ! Mais pourquoi vous croyez tous cette histoire ?!

Etonné par la colere du chat argenté, je tentais de m'excuser:

-Desolé, je ne pouvais pas savoir. Mais je crois qu'il est infiniment préférable d'être un solitaire banni de son clan, même s'il a tué un chat, qu'un loyal guerrier sans aucune liberté. Toi aussi, non? Tu es un solitaire. Moi aussi. Et je suis heureux d'avoir fui le clan du Lion. Pas toi?

Îles aux Loutres lançait un regard noir à Feu Follet lorsque celui-ci répondit :

-Desolé, je ne pouvais pas savoir. Mais je crois qu'il est infiniment préférable d'être un solitaire banni de son clan, même s'il a tué un chat, qu'un loyal guerrier sans aucune liberté. Toi aussi, non? Tu es un solitaire. Moi aussi. Et je suis heureux d'avoir fui le clan du Lion. Pas toi ?

Le chaton argenté battit deux-trois fois de la queue, pour enfin se calmer un tout petit peu. L’air hargneux, il continua un moment de regarder le chaton aux yeux bleus, puis il finit par dire :

- Ouais, c’est vrai que c’est mieux d’être solitaire sans loi que guerrier prisonnier dans son Clan ! Mais il y avait un félin que j’aimais bien dans le Clan du Lion… C’était ma sœur ! Si je le pouvais, je la chercherais dans le camp et la ramènerait ici ! Mais elle voudra jamais je crois… Et puis j’ai peur de revenir sur les terres du Lion, si je croise un guerrier, il va me tailler en pièce !

Voilà, il se mit à parler comme s’il était seul, même s’il parlait à Feu Follet. Marrant, non ? Le chaton argenté se tut un instant, avant de lancer :

- Eh, mais t'étais aussi dans le Clan du Lion toi ?!

Pas très rapide d'esprit, le petiot !

Il me répondit aprés un temps de reflexion:

- Ouais, c’est vrai que c’est mieux d’être solitaire sans loi que guerrier prisonnier dans son Clan ! Mais il y avait un félin que j’aimais bien dans le Clan du Lion… C’était ma sœur ! Si je le pouvais, je la chercherais dans le camp et la ramènerait ici ! Mais elle voudra jamais je crois… Et puis j’ai peur de revenir sur les terres du Lion, si je croise un guerrier, il va me tailler en pièce !

Puis il poursuivit:

- Eh, mais t'étais aussi dans le Clan du Lion toi ?!

-Puissante déduction... Sinon je ne surais pas qui tu es! Moi aussi j'ai une soeur, la bà. Elle s'appelle Petit Ajonc. Mais ce n'est pas parce que je ne suis pas dans le clan du Lion que je ne la vois plus! Je lui rend souvent visite. Et ce n'est pas un simple guerrier qui va m'empecher de traverser une frontiere! Je suis libre et je n'ai aucunes limites.

Feu Follet répondit presque immédiatement :

-Puissante déduction... Sinon je ne surais pas qui tu es! Moi aussi j'ai une soeur, la bà. Elle s'appelle Petit Ajonc. Mais ce n'est pas parce que je ne suis pas dans le clan du Lion que je ne la vois plus! Je lui rend souvent visite. Et ce n'est pas un simple guerrier qui va m'empecher de traverser une frontiere! Je suis libre et je n'ai aucunes limites.

Îles aux Loutres regarda l’autre solitaire en hochant la tête. Il avait certes raison, mais c’était bien plus difficile pour le petiot de se rendre au camp du Lion pour voir sa sœur. Pourquoi ? En fait, il ne se souvenait pas. Il dérangea un instant ses neurones pour retrouver ce pourquoi, et, ô miracle, le voilà qui vint. Îles aux Loutres annonça donc :

- Sauf que toi, tu n’es pas accusé d’avoir tué un guerrier que tout le monde aimait bien !

- Sauf que toi, tu n’es pas accusé d’avoir tué un guerrier que tout le monde aimait bien !

Je répondit du tac au tac, une bouffé de haine m'envahissant:

-Oui, mais toi, tu n'es pas acccusé par ta mère d'être devenu un dangereux psychopathe suite à la mort de ton père!

J'attendit sa réponse. Croyait il franchement que je serais impréssionné par ce qu'il avait eté accusé d'avoir tué un guerrier? J'avais tué une bonne dizaine de chat, depuis que je suis devenu solitaire!

Edit : Désolée, j'ai oublié de changer de compte!

- Oui, mais toi, tu n'es pas accusé par ta mère d'être devenu un dangereux psychopathe suite à la mort de ton père!

Îles aux Loutres, qui à ce moment-là se grattait une oreille, s’arrêta net suite à la réponse rapide de son interlocuteur. Pendant un instant, le chaton argenté regarda Feu Follet avec deux grands yeux étonnés. Doucement, il baissa la patte avec laquelle il se grattait et son regard se fit plus sauvage. Etant assis, le petiot se leva, s’étira, tout en continuant de regarder l’autre solitaire avec son regard farouche. Pour qui se prenait-il ? Cette phrase qu’il venait de lancer, là, on y sentait de la haine. En tout cas, Îles aux Loutres était certain de cela. Un court moment, l’ancien apprenti du Lion regarda l’autre sans bouger, comme s’il était pétrifié, et enfin il lança :

- Ouais, ben, c’est pas ma faute si ta mère est devenue cinglée.

Voilà que le chaton argenté veut être méchant. Il ne laissa pas le temps à Feu Follet de répondre quelque chose et enchaîna :

- Au moins, la mienne est restée avec toute sa tête !

[En fait, Feu Follet est victime d'une malediction, c'est long a expliquer mais voila: Un ennemi, Hades, lui a jeté un sort, et chaque fois qu'il fait couler le sang, il sombre un peu plus dans la folie. En fait, il réfléchit comme s'il était lui, mais il ne controle plus ses gestes. Et vu qu'il a voulu de tuer, c'est trop tard pour reculer]

- Je me moque bien de ta mère! La mienne n'est pas folle, et tu n'es qu'un imbécile!

Îles aux Loutres s’énerva encore plus. Il fit la moue, regardait d’un air boudeur Feu Follet. Ce dernier continua :

-Fiche moi la paix, sale égoiste! Il n'y que les idiots pour regrette d'être accusé à tort d'un meurtre! Tu n'es qu'un chaton, même pas capable de longer un fleuve sans y tomber! Tant quelques lunes, tu seras mort, tué par le froid ou quelques bêtes sauvages! Tu es trop faible pour survivre sans ta maman! Alors, autant accelerer les choses...

Durant le début des paroles du solitaire, le chaton argenté aurait voulut lui sauter à la figure et le balancer dans l’eau. Puis la suite le fit frissonner. Bizarre, pourtant ce n’était qu’un petit solitaire… Maintenant, Feu Follet était en position de combat, l’air menaçant. Très menaçant. Îles aux Loutres le regardait avec des grands yeux. Peut-être qu’il avait un peu exagéré sur ses paroles d’avant ? C’était bien son genre de faire ça ! Il devrait peut-être s’excuser… Le chaton aux yeux ambré-doré vit les griffes et les crocs acérés du chat devant lui. Il frémissa à nouveau.

-Ta chair va être dévorée par mes corbeaux, et tes os pourrornt en enfer !

Il ricana ensuite sadiquement. Îles aux Loutres ne comprenait pas. Que se passait-il ? Ses pattes lui disaient de courir. Mais il resta figé un instant, et murmura à l’intention de Feu Follet :

- Mais qu’est ce qui t’arrive… ?

Il savait qu’il n’avait pas le temps de parler. Le chaton argenté se retourna et se mit à courir de toutes ses forces, tout en criant :

- Je suis désolééé !! C’est moi, j’ai pas fait exprès, j’ai rien fait, j’ai un sale caractèèèreuh !!

Soudain, Îles aux Loutres entendit une voix derrière lui... Qui était-ce ?

-Heu... Désolé... C'étais une blague, oui une blague. Tu m'as cru?

Feu Follet ! Le chaton argenté se retourna et avança prudemment vers lui. Et si c’était un piège ? Rien n’était sûr. Le petiot resta sur le qui-vive, à deux longueur de queue de renard de l’autre solitaire.

- Ben oui, que je t’ai cru ! lança Îles aux Loutres. J’avoue que si pouvait monter un spectacle, tu serais célèbre pour le réalisme !

Le chaton aux yeux ambré-doré voulut rire, mais ce rire se coinça dans sa gorge. Impossible de sortir quoi que soit, il avait été complètement traumatisé par Feu Follet. Il regarda en silence le solitaire, avant de s’excuser :

- Je… je suis désolé, je voulais pas t’énerver… Ca arrive parfois, je sors des trucs bizarres sans que j’y pense… C’est mon cerveau qui déconne…

Encore un silence. Îles aux Loutres reprit ensuite :

- Tu me pardonnes, ou tu me bouffes ?

- Ben oui, que je t’ai cru ! J’avoue que si pouvait monter un spectacle, tu serais célèbre pour le réalisme !

Mais son ton n'étais pas tres convaincant, et il se tenait prudemment en retrait. Il sortit un petit rire, que j'eus du mal à analyser comme tel. On aurait plutôt dit un couinement de souris.

- Je… je suis désolé, je voulais pas t’énerver… Ca arrive parfois, je sors des trucs bizarres sans que j’y pense… C’est mon cerveau qui déconne…

Ca y est. Il me craint. Il a peur de moi. Jamais encore la malediction ne m'avait parue aussi atroce. Elle m'enpechait de me faire des amis.

- Tu me pardonnes, ou tu me bouffes ?

Je te bouffes, faillis-je répondre pour rigoler. Mais je retins mon humour noir, et je répondis avec entrain :

-Bien sur que te pardonnes! C'est moi qui n'ai que des idées de blagues débiles!

J'ésperais que ca allait le rassurer.

-Bien sur que te pardonnes! C'est moi qui n'ai que des idées de blagues débiles!

Immédiatement, Îles aux Loutres fut rassuré et confiant. Cela était étrange, d’accord, qu’il fasse confiance d’un coup à une personne qui lui avait fait une très mauvaise blague. Mais le petiot ne voulait pas de nouveau s’énerver et crier tout et n’importe quoi à Feu Follet ; Il redoutait plus que tout que sa blague n’en était pas une et que le solitaire le démolisse en mille morceaux. Îles aux Loutres s’approcha encore de Feu Follet, mais il ne semblait plus aussi « féroce » qu’avant.

- Tu fais ça avec tout le monde ? demanda prudemment le chat aux yeux ambré-doré. Parce que si c’est le cas, il doit y avoir beaucoup de chats qui s’enfuient en te voyant…

Îles aux Loutres leva la tête. Les nuages commençaient à partir, et il vit le soleil haut dans le ciel. Cependant, il commençait doucement sa descente avant d’afficher la nuit. C’est à partir de ce moment-là que l’ancien apprenti du Lion remarqua qu’il avait… Faim ! Et pas qu’un peu ! Comme pour souligner ses pensées, son ventre se mit à gargouiller bruyamment…

- Houlàlàlà ! lâcha Îles aux Loutres à son ventre. On se calme mon gros, je sais que tu as faim !

Il se tourna à nouveau vers Feu Follet.

- Tu crois qu’il y a un coin avec plein de gibier, par ici ? Tu veux venir chasser avec moi ?

Il disait ça comme si l’ « accident » d’avant n’avait jamais existé.

Il s'approcha de moi avec crainte, mais me demanda :

- Tu fais ça avec tout le monde ? Parce que si c’est le cas, il doit y avoir beaucoup de chats qui s’enfuient en te voyant…

Il ne semblait pas attendre de réponse et leva les yeux vers le ciel éclairci. Son ventre émit alors un long gargouilli, et le solitaire s'éclama :

- Houlàlàlà ! On se calme mon gros, je sais que tu as faim ! Tu crois qu’il y a un coin avec plein de gibier, par ici ? Tu veux venir chasser avec moi ?

J'étais content qu'il est oublié l'incident, et je répondit :

-Bien sur! L'endroit grouille de rats d'eaux!

[Désolée pour le retard ! ]

Le sang fraix coulait dans ma gorge, et la chair du rongeur était délicieuse. Je vis mon ami lever les yeux vers les cieux, et je constatais avec lui que la pluie avait cessée. Il se tourna et dit :

- Ouais, t’as vu, j’ai une bonne technique de chasse ! Bon, faut que je le perfectionne un peu, en enlevant les cris et les précipitations, par exemple…

Il éclata de rire, et je joignit mon rire au sien. Une fois le rat finit, le chat argenté se leva et me dit :


- Bon ! Je crois que je vais y aller. J’ai encore plein de choses à faire dans ma tanière…

- D'accord, répondis-je. J'espere que nous nous reverons !