Une rencontre des plus mouvementées [PV Nuage d'Or]

Je me réveillais tranquillement de mon long sommeille profond. Toute la nuit n’avait été qu’un grand trou noir sans rêve fabuleux et ni cauchemar désastreux. Au dehors, le chant tranquillisant des oiseaux résonnait dans mes oreilles. Prêt à affronter une nouvelle journée, je me levais et sortit précipitamment de la tanière des apprentis. Sans hésiter une seconde, je me dirigeais vers la réserve de gibier où déjà plusieurs chats se servaient, choisissant différentes proie. Quand mon tour arriva, je me pris une musaraigne avant de chercher une belle place à l’ombre du soleil éclatant. Ce fut assez long avant que je trouve la place idéale; un grand arbre qui, par ses branches basses et son feuillage feuillus, ne laissait aucuns rayons aveuglant percuter le sol. Fier de moi, je m’y installais confortablement et entreprit de mordre à pleine dent dans mon repas bien gras. Bouchée par bouchée, je finis rapidement ma musaraigne et enterra les restants sous la terre. Aussitôt, je m’élançais hors du camp aussi raide que l’éclair.

Depuis mon dernier entraînement avec Tempête Argentée, je voulais absolument perfectionner cette technique. Dans la forêt, je courrais comme un déchaîné quand je parviens à l’endroit où je voulais être. À cet endroit, j’aperçu l’arbre où je m’entraînais quasiment à chaque jour. Je devais réussir au moins cette technique. Je savais les principes de base pour cette technique de chasse, mais de plus en plus que je m’améliorais, de plus en plus je monterais sur l’échelle de difficulté. Pur le moment, j’étais l’une des branches du milieu, mais je ne réussissais jamais à l’atteindre. J’étais certain que Tempête Argentée pouvait le faire elle, alors pourquoi pas moi?

Les secondes devinrent des minutes et les minutes des heures et je ne réussissais toujours pas à m’agripper sur cette fichue branche. Furieux et épuisé, je décidai de faire une pette pause et de prendre le temps pour me calmer. Je ne devais surtout pas m’entraîner en ayant la fureur au cœur. Ce n’était sûrement pas en m’énervant que j’arriverais à monter sur la branche. Je ralentis ma respiration saccadée et fixai mon objectif d’un air calme et serein. * J’y arriverai. J’y arriverai* m’encourageais-je intérieur avant de bondir, confiant. Malheureusement, je ratais mon saut et m’effondrai sur le sol exténué. Je n’en pouvais plus, mais une voix intérieur n’arrêtait pas de me dire de continuer, Puisant dans mes dernières forces, je me relevai, chancelant. J’allais essayer une dernière fois. Mais même avant que je ne puisse bouger un seul de mes muscles, une voix enchanteresse résonna dans mes oreilles. Vivement, je me retournais et vit une chatte rousse aux yeux verts me fixer.

La jeune femelle rousse me fixa longuement avant de déclarer d’un ton un peu amer :

Puis, vint un long silence mélancolique. Les petits coups de vent parvenaient difficilement à percer ce lourd silence où nous nous dévisageons tranquillement. Après un long moment où rien de ne bougeait aux alentours, la nouvelle venue me demanda :

- Comment tu t'appelles ?

Je me relevais, angéliquement, et me dressa devant mon interlocutrice. Pouvais-je lui faire confiance ou pas? C’était tout de même une chatte ennemie. Cependant, je répondis à sa question sans broncher.

J’examinais la femelle rousse longuement avant de poser :

D’habitude, je n’étais pas aussi poli que ça, mais c’était une femelle et en tant que mâle, j’vais u peu de dignité pour ne pas attaquer une fille. Qu’elle soit forte, faible, d’un Clan ennemi ou de n’importe quel âge. C’était un peu ma devise, si je peux m’exprimer ainsi. J’attendis patiemment qu’elle me réponde, queue qui balayait le vent et muscles détendus. Mon regard bleuté pénétrait sans difficulté dans ceux émeraude de la jeune chatte rousse. Un long moment d’attente s’ensuivit quand elle décida, finalement, d’ouvrir la bouche et de répondre de sa voix délicate et profonde...

[ Pas fabuleux --"]

Après cette question, il se leva et me regarda de toute sa hauteur. Quelques secondes passèrent, muettes, sans qu'il ne prononce un mot. Dans ses yeux se mêlait la méfiance et la surprise. Puis, finalement, il prit la parole :

- Je m’appelle Nuage de Rêve, apprenti du Léopard.

Il m'observa pour enfin reprendre :

- Et à qui-es je l’honneur?

Je le regardais, mes yeux verts perçant les siens. Sur son visage, les émotions se lisait comme dans un livre. Elle arrêta sa contemplation, et,d'un pas souple mais régulier, elle s'aprocha du matou tigré. Les odeurs du Léopard étaient à peine perceptibles, ténues dans le doux pelage de Nuage de Rêve. Son nom lui allait à merveille. Et, dans un souffle, elle murmura, légère :

- Qu'est ce que ça peut te faire ?

Elle sourit, regardant son regard surpris. Ah, elle adorait enbobiner les mâles. Elle s'éloigna aussitôt et, à la lisière de la forêt, cria :

- Que fais tu ici ?

Elle s'en fichait un peu, mais engager la conversation avec cet apprenti pouvait la distraire. Sa fourrure s'ébourriffait à chaque souffle du vent. Come dans un rêve...

[Une voix Cristalline ? j'ai une voix aiguë ?]

[Ben, non pas vraiment, je voulais seulement dire que ta chatte parlait d'une voix délicate et profonde...
Enfin, je me comprend x)
Je vais éditer alors pour que tous ici comprenne!]


Je la scrutais, impassible. Cette chatte avait quelque chose de spécial, de particulier. Mais je ne voyais pas quoi. Peut-être son caractère farouche ou encore l’intensité de son regard d’antan. Sous la douce chaleur que nous procurait l’astre lumineux du jour, nous nous fixâmes en silence, chaque un examinant l’autre d’un œil détaillé. Après un petit moment, la femelle rousse se dirigea vers moi d’un pas léger et gracieux, remplie de dextérité. Ses yeux toujours plongés dans les miens, brillaient de malice. Je devais l’avouer, j’aimais bien les étincelles vertes de son regard perçant, mais tout aussi charmeur. C’est assez bizarre de ma part, mais je dis ce que je pense.

Toujours en la contemplant, je grattais vigoureusement la terre. Quand finalement la jeune chatte parvint à ma hauteur, je me surpris à ne plus bouger. Mon souffle régulier caressa le pelage de la jeune apprentie. Sa tête fine s’approcha de mon oreille et de sa voix enchanteresse, elle me souffla :

- Qu'est ce que ça peut te faire ?

Puis, elle me sourit avant de s’éloigner, me scrutant des ses iris émeraude avant de faire demi-tour, la queue en l’air et la tête légèrement levée.

Pendant ce temps, je restais là, sans bouger, visiblement surpris. Elle me jeta un petit regard furtif et je lui lançai un sourire rusé. Cette chatte se jouait de moi, et je dois dire qu’elle était excellente. Rusée, malicieuse, elle jouait parfaitement la comédie. * Hum… je l’aime bien * pensais-je avant de partir, moi aussi de mon bord. Cependant, à ma grande surprise, j’entendis la voix de la petite rouquine crier depuis la lisère de la forêt :

Je me retournais lentement dans sa direction avant de lui faire volte-face.

Je croisais son regard et pendant un instant, je fus plonger dans ses iris verts forêt. Puis, je lui relançai mon sourire malicieux avant de lui répondre sur le même ton, mais légèrement plus calme :

Un léger coup de vent nous souffla sur le visage. Je voyais la douce fourrure de la chatte rousse danser au gré du vent. Sa queue balayait l’air énergiquement. Cependant, ses yeux étincelants me scrutaient de la même intensité que la dernière fois. Incrédule, je lui souris une nouvelle fois avant de lui dire :

Puis je me retournai vivement, tout en regardant l’arbre parsemé de griffures de mes précédents entraînements.

[T'inquiètes, je vais pas faire une syncope pour ça !]

Il se tourna lentement vers moi, les yeux luisants. Ses yeux plongeant dans les miens, c'était comme dans un...Rêve. Perdue dans son regard irisé et brillant, plus rien autour d'elle n'avait d'importance. Ce chat était vraiment spéciale. Mais, attention, les apparences sont parfois trompeuses... D'ailleurs, il en fit lui même la preuve, et dit, malicieux, un sourire se dessinant sur son museau :

- Mais est-ce que ça te regarde? À ma connaissance, avec toi, on n’est absolument pas obligé de tout se raconter, pas vrai?

Elle sourit. Oui, son hypothèse se confirmait bien ! Charmeur à l'extérieur, mais à l'intérieur... C'est tout autre chose. Elle s'apprêtait à répondre, mais il fut plus rapide :

- Et puis, ce n’est pas important, si je m’entraîne. Pas de tes affaires.

L'heure passait vite, et le Clan allait s'inquièter, mais l'envie de rester avec ce chat était plus forte. Elle s'avança, souple, gracieuse, comme une plume s'envole au gré du vent. Quand à lui, il retournait à ses entraînements. Mais que faisait il ? Elle sauta près de lui, son iris vert lagon le regardant. Elle lui sourit. C'est étrange, elle n'avait jamais aprécier quelqu'un comme ça. Surtout un mâle. Elle ne le connaissait que depuis quelques minutes, ou heures, avec lui le temps passait très vite. Le seul mâle avec qui elle parlait, c'était son ancien mentor, Pelage Roux. Encore, il était grincheux et paresseux. Chassant ses pensée, elle miuala d'une voix douce et sonore :

- Mmm... Si tu veux je m'en vais.

Elle avait dit ça, mais elle ne voulait pas du tout s'éloigner du chat tigré. Peut être pour paraître indifférente ? En tout cas, s'il répondait "Vas t'en", elle s'en irait, sans demander son reste ! Mais si il répond le contraire... Alors là, c'est une autre histoire.

[Désolé, c'est médiocre]

[Peut-être que moi si... //ZBAFF\\]


Je m’approchais lentement vers l’arbre, d’un pas léger et régulier. À mes côtés, je sentais l’étrange présence de la femelle rousse me fixer intensément. Je respirais son odeur de feuilles sauvages et de baies écarlates. Je ne savais pas trop pourquoi, mais la sensation que me procurait ses yeux des bois me tranquillisait légèrement. Derrière moi, j’entendais les pas gracieux de la jeune femelle me suivre rapidement. Je lui jetai un petit regard de côté et la vit me fixer de ses iris émeraude qui brillaient d’une magnifique lueur verte.

Soudain, elle sauta juste à côté de moi et atterrie légèrement sur l’herbe haute qui surplombait les lieux. Aussitôt, je la scrutais la regardant droit dans les yeux, impassible, par contre, j’étais un peu surpris. Cette chatte du Clan du Lion sortait tout à fait de l’ordinaire. Et… j’adorais bien. J’aimais beaucoup même. C’était la première fois que je ressentais ce genre de chose; physiquement, tout allait bien, mais physiologiquement, mon esprit bouillonnait d’un feu intangible et incandescent. J’avais chaud un peu partout et mes yeux ne pouvait se décrocher du merveilleux sourire que me lançait la jeune apprentie guerrière.

Comme s’était étrange…

Vraiment très étrange…

Ce sentiment que m’infligeait la chatte rousse était…complètement… merveilleux…

Je me sentais voler dans les cieux, m’évaporer pour aller rejoindre et toucher les nuages. C’était une sensation toute à fait exceptionnelle et sereine. Je me sentais beaucoup plus tranquille en sa présence enchanteresse. Avec un effort surhumain, je détachai mon regard de celui de la féline et regarda l’horizon qui s’étendait devant moi. Pendant un long moment, aucun de nous deux ne pipa mot jusqu’à ce que j’entende la voix délicate de la femelle rousse.

- Mmm... Si tu veux je m'en vais.

Pendant un instant, un sourire se dessina sur mes lèvres, mais disparu aussi vite qu’il était apparu. Je voulais, oui, qu’elle me laisse un peu en paix, mais une petite voix intérieur me disait qu’il fallait qu’elle reste ici, ou sinon, peut-être que je ne la reverrais peut-être plus…
Je levai les yeux au ciel avant de décréter dans un murmure presque inaudible :


Je la contemplais une dernière fois avant de m’avancer vers mon petit coin d’entraînement.

[ca fait dix mille fois que je vois le mot " incandescent" xD]

Il sourit, sûrement séduit de l'idée de le laisser. Quelques secondes passèrent, mais un temps interminable pour moi, presque éternel. Pourquoi ce chat était si spéciale ? Pourquoi l'avait elle rencontré ? Mais si elle ne l'avait pas connu, si il était mort... Tout bonheur aurait disparu sur Terre? Enfin, une partie du bonheur, car il y avait d'innombrable choses que j'aime.

Mais lui, il n'était pas ordinaire. Depuis que je le connais, rien a changé, mais tout est différent. Le soir tombait déjà, et les reflets violets du crépuscule se teintait d'indigo. Les étoiles apparaissaient sans cesse, chacune brillait plus que l'autre. Et la lune, astre de la nuit, infime disque blanc et luisant, esprit des songes. Elle était là, en haut. Il se faisait tard. Très tard. Mais bon, personne ne l'attendait au camp, alors...?

Enfin, le chat déclara, légèrement contrarié :

- Tu peux rester si tu en as envie… En tout cas, personnellement, ça ne me dérange pas vraiment.

Mes yeux, lourds, se posèrent sur lui. Le vent soufflait fort, fort et ma fourrure s'ébouriffait, laissant paraître des reflets argentés grâce à la Lune. Quelque chose la pétrifiait en elle, mais aussi, l'obnibulait. Encore une ruse du matou ? Une qualité ?

Le soir était si bon et doux qu'elle aurait pu s'endormir sur l'herbe fraîche. Mais il fallait absolument rentrer au camp, sinon, c'est la punission qui l'attendait. Elle entendait déjà Etoile d'Argent lui dire "Mais qu'est ce que tu faisais ? Tu dormais ?" et moi lui répondre "C'était comme dans un rêve. Mais c'était bien la réalité". Elle répondit à Nuage de Rêve :

- Oui, mais je vais sans doute bientôt partir.

Puis, dans un souffle, elle repris :

- Adieu...

Nuage d'Or s'étendit sur l'herbe encore quelques instants avant de quitter le chat. Mais, à son grand désaroi, elle s'endormit. Tant pis pour demain, elle inventera une excuse, comme toujours !

Je n’avais pas remarqué que le soleil avait décliné. Ses rayons se dispersaient bientôt dans la pénombre de la nuit qui débutait. Un grand voile noir apparu dans le ciel, parsemée d’étoiles et de l’astre lunaire argentée. Le vent commençait à se refroidir et l’atmosphère devint plus douce au fur et à mesure que les minutes passaient. Comment ce faisais-t-il que je n’ai point remarqué ce changement aussi soudain du temps? Étais ce à cause de la présence de cette modeste chatte? Je crois que oui, effectivement. Depuis qu’elle était ici, je ne comptais plus les minutes passées en sa présence, ni même les heures. Tout c’était comme "arrêter"…
Plonger dans mes profondes pensées ténébreuses, je contemplais toujours l’apprentie à mes côtés qui me lançait son regard malicieux, quelque peu fatigué. Soudain, le noir absolue nous recouvra tout les deux. Seule la lune nous était visible. Mais, bien sûr, mes yeux s’accommodèrent à la noirceur et je pus enfin discerner la silhouette fine de la jeune chatte rousse. Elle semblait perdue dans ses réflexions. Puis, dans un élan, elle murmura :

- Oui, mais je vais sans doute bientôt partir.

Je la regardais, les yeux ronds. Pourquoi partir maintenant? Ok, cela faisait peut-être plusieurs heures qu’on se trouvait ensemble, mais… je ne voulais pas qu’elle parte. Une force invisible me poussa dans la direction de la jeune rouquine. Celle-ci, était toujours couchée dans les herbes drues de la clairière. Cependant, elle poursuivit :

C’était incroyable. Le feu étincelant qui brûlait mon cœur s’estompait peu à peu. Je savais que cette jeune apprentie avait quelque chose de spécial, sans toute fois savoir quoi. Après un petit instant, elle se leva lentement avant de quitter les lieux. Mais aussi, elle me quittait…
Sérieusement, je ne savais absolument pas ce qui m’arrivait. Tout ceci semblait être un rêve, un rêve où j’étais réveillé, me retrouvant dans le Champs des Fleurs avec une jolie inconnue…
Jolie? Mais… s’était belle et bien la première fois que je pensais que quelqu’un pouvait être joli…
Belle dans le cas de la rouquine qui s’en allait tranquillement devant mon regard outré.

Soudain, elle trébucha et tomba au sol lourdement. Aussitôt, je me précipitai dans sa direction et constata avec un grand soulagement, qu’elle s’était seulement endormie. Elle avait les yeux clos, la bouche entre-ouverte et sa petite tête couchée sur l’herbe, entourée de fleurs multicolores. Je ne pouvais détacher mon regard bleu pâle de cette divinité féline qui s’était endormie devant mes yeux. Je m’installa à côté d’elle et continua à la contempler, rêveur et lunatique.

Le soleil se leva, et Nuage d'Or se réveilla - en sursaut - à cause...du Traître. Mais où était elle ? Puis elle se rappella de Nuage de Rêve, le matou tigré. Elle se leva précipitamment, et regarda autour d'elle pour se situer à peu près. Pourvu que personne ne l'ai vu ! Qu'est ce que je vais dire ? La vérité ? On verra bien. J'étais tellement fatiguée hier soir. Elle s'enfuit dans les sous bois, sans savoir si Nuage de Rêve était resté là bas. Est ce qu'elle allait le revoir ? Sans importance. Elle préférait son Clan, sa mentor et ses amis... Enfin. Peut être qu'il avait laisser une trace indélibile de lui dans son coeur ? Peut être. Mais en tout cas, là, elle devait rentrer, et avec un peu de chance, personne ne saura qu'elle était parti. En théorie.

Quand elle arriva, tout le monde dormait. Ouf ! Se dit elle. Vite, elle alla dans la tanière des apprentis, pour roupiller un peu. Mais ses pensées étaient focailsées sur Nuage de Rêve. Il était vraiment étrange, mais peut être était ce ça qu'elle aimait tant...

FIN

[Désolé c'est minuscule]