Rassemblement imprévu [PV = Tempête de Flamme et Plume de Sureau]

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Fourberie du Joker scrutait avec attention, le ruisseau qui coulait devant ses yeux. Il était à l'affût d'un moindre signe de vie ou d'une silhouette longé fine. Il espérait attraper pour la première fois de sa vie un poisson. Bien sûr ce serait une victoire personnelle. L'eau tapait contre les roches et vinrent éclabousser le beau pelage ébène du matou, qui ne supportait pas d'être mouillé.
Mais cette fois-ci, il était prêt à y surmonter car un poisson s'approchait de lui, inconscient du danger qui rôdait. Fourberie du Joker attendit le moment fatidique pour frapper. Encore quelques secondes... Et voilà ! Le guerrier avait planté ses griffes dans le corps lisse de l'animal.
Pour que la bête ne souffre pas, il l'acheva au niveau de la nuque.
Il salivait d'avance. Un poisson. Il était pourtant nul à la pêche et il avait réussi... Il n'en croyait pas ses yeux ! Il se dépêcha de se mettre à l'abri du soleil, sous l'ombre d'un arbre.
Mais à peine eut-il pu rapprocher ses crocs de l'animal qu'il commença à s'envoler. Fourberie du Joker tenta de le rattraper mais le poisson s'élevait de plus en plus dans le ciel...

Fourberie du Joker ouvrit les yeux brusquement. Il était dans la tanière des guerriers. Ils dormaient encore tous. Alors tout ça n'était qu'un rêve ? Que dis-je ? Un cauchemar ! Même dans mes rêves, je ne pourrais jamais attraper de poisson... Il se secoua nerveusement la tête et soupira.
Encore une journée chaude qui s'annonçait, pensa t-il en voyant le camp baigné de soleil, à peine le matin levé. Cette fausse chasse lui avait ouvert l’appétit.
Après un brin de toilette à peu près convenable, il se dirigea d'un pas certain vers le tas de gibier. Il avait le choix entre de bons campagnols bien dodus, un écureuil frais de la veille mais préféra les laissa aux autres.
Il préleva donc un souriceau, qui gisait au fond du tas.

Quand il eut terminé son repas, il transpirait. En effet, même dans les saisons chaudes, le poil du matou était épais. Il évitait les endroits sans arbre mais aujourd'hui, il avait envie d'aller au champs de fleurs, où il y aura sûrement quelques arbres. Il vérifia que personne ne le regardait et s'en alla.

Fourberie du Joker arriva rapidement au point prévu. Les fleurs avaient bien écloses depuis son passage. Le champ ressemblait à un arc-en-ciel : il y avait du jaune, du bleu, du violet, du rouge... C'était magnifique.
Oui, il fallait l'avouer. Son côté attendrit par la nature ne souhaitait en aucun cas le montrer à qui que se soit. Mais sa mère lui a apprit à être celui que l'on est mais Fourberie du Joker n'y arrivait pas...
Un craquement de branche fit tourner la tête au matou ébène. Il huma l'air de tous ses poumons. Un chat du clan du Léopard arrivait. Il aperçut une silhouette noir et blanche...
Sans aucun doute, il reconnût Tempête de Flamme.

Léopard

Tempête de Flamme scrutait les environs. Il reconnut les quatre chênes. Que faisait-il ici ? Le matou ferma les yeux. Soudain, il sentit une odeur.. Une odeur inconnu.

Tout d'un coup, il entendit : " File, Flamme. Pars ! Vite... "
Et il ouvrit les yeux. Il était en plein milieu de la clairière du camps. Il s'était assoupi en mangeant son campagnol, dans un coin sombre sans que personne le ne voit. Il soupira. Il espérait que personne ne l'aurait vu.
Quelques instant plus tard, il aperçut Fourberie du Joker, qui avait l'air d'avoir fini son repas. Le chat n'avait pas l'air d'avoir envie qu'on le suive. Pourquoi ? Que pouvait-il bien faire ?

Il décida de le suivre discrètement. Et puis, il aurait l'occasion de patrouiller. Il le suivit lentement.
Tempête de Flamme sentit les alentours. Personne n'était passé par là aujourd'hui. La patrouille de l'aube était passé par ici quelques jours au paravent.
Le matou se dirigeait vers le champs de Fleur. Bon choix ! pensa Tempête de Flamme
Les fleurs était belles en cette saisons. c'était Beau de les observer.
Il continuait à avancer. Perdu dans ses pensées, le chat noir et blanc écrasa une branche. Il feula avant de marmonner :
" Fichu branche ! Tout le gibier a du partir "
Il continua :
" Salutation, Fourberie du Joker. Belle journée, n'est-ce pas ? "

Tempête de Flamme sentit l'odeur du Clan du Léopard. Une autre odeur. Pas les deux chats présents ici... une guerrière du Clan du Léopard traînait dans les alentours.

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La douce lueur du soleil vint se planter en face de la guerrière dorée, ce qui, dans un réveil doux mais dont la chaleur du soleil picotait ses yeux azurés, empêcha Plume de Sureau de bondir sur le petit campagnol aux poils beiges de son rêve. Aguerrie et non- paresseuse, elle ne pleura pas pour toutes les souris de la terre ces quelques heures en moins de somme. Comme toutes les matinées une seule idée en tête. Comme toutes les matinées à son réveil un seul but à l'esprit : nourrir son clan et seulement après satisfaire sa faim vivace.

Plume de Sureau sortie à la hâte. Les reflets du soleil semblaient ne faire qu'un sur sa fourrure tigrée. Balançant sa queue de droite à gauche, elle s'avança à pas pressants. La guerrière, étourdie un instant par la jolie mésange aux plumes bleues qui chantonnait avec conviction, leva ses yeux d'azurs vers elle. Parfois le gibier a tellement d'élégance et semble si innocent qu'on en oublie qu'il s'agit d'une proie. Mais lorsqu'elle descendit vivement la pente qu'elle avait empruntée tellement de fois, les yeux au ciel, la chatte ne remarqua qu'au dernier moment qu'elle dérapait dangereusement. Toute agilité qu'elle avait, Plume de Sureau avait plus de mal à s'empêcher de chuter dans les pentes. La roulade effrénée que la guerrière supportait douloureusement à cause des écorchures sur les graviers, qui arriva, était de toute évidence inévitable. C'est ainsi que Plume de Sureau troubla la discussion de deux de ses camarades. Se sentant balourde et idiote. Elle se releva en fixant avec timidité les deux guerriers : Tempête de Flamme et Fourberie du Joker. Elle les connaissaient très peu et préféra donc rester silencieuse, ne sachant s'ils allaient se vexer ou l'inviter gentiment.

Avec les moqueries de ces camarades, la chatte tigrée avait pris compte de la dignité et du tact mais aussi de la méfiance !

Elle se contenta donc d'un bref "salut !" et logiquement attendit la réponse de ses deux camarades avant de regretter comme tant de fois avant, de ne pas avoir tournée trois fois sa langue dans sa bouche !

Invité

Les oiseaux chantaient un air identique, les arbres dansaient au gré du vent, les couleurs de toutes les fleurs donnaient à cet endroit, un côté chaleureux et accueillant. Après avoir vu Fourberie du Joker, Tempête de Flamme arriva à la hauteur de Fourberie du Joker. La brise caressait doucement le pelage deux deux mâles. Après avoir humer l'air, Tempête de Flamme lança au chat ébène :

- Salut, Fourberie du Joker. Belle journée n'est-ce pas ?

Tempête de Flamme était de bonne humeur, ce qui enchanta d'avantage Fourberie du Joker. En effet, en cette période de l'année, les journées étaient toutes aussi magnifiques les unes que les autres. Les rayons du soleil donnaient de la vie à la nature et la faisait briller de mille feux. Il faisait chaud mais il y avait des arbres pour avoir un peu d'ombre. Oui. Les journées étaient belle.

- Oui, elles sont magnifiques ! Ce champ est magnifique l'été ! Personnellement, il me permet de me ressourcer. Pas toi ?

Son amie acquiesça d'un signe de la tête. Il contemplait le paysage qui s'offrait aux deux mâles. Il n'y avait rien à dire. Les chats domestiques avaient peut-être de la nourriture à volonté (et encore, pas toujours succulente) mais il ne voyait rien au delà de leur jardin. Eux, ils pouvaient profiter de ce magnifique spectacle. Le matou gris s'arrêta brusquement de bouger et tendit le museau. Fourberie du Joker aperçu le mâle gris humer profondément l'air. Le mâle ébène fit de même.
Oui ! Une odeur s'était installée mais elle leur était familière. Le clan du Léopard ! Notre clan ! Le guerrier se détendit et relâcha sa respiration, pour souffler. Heureusement que ce n'était pas un chat d'un autre clan. Les deux chats auraient sans doute dû se battre et Fourberie du Joker n'en avait pas envie pour le moins du monde...

Une silhouette de dessinait derrière un buisson. Le soleil éblouissait un peu Fourberie du Joker peut-être que son ami en voyait d'avantage.

- Tempête de Flamme, tu vois qui c'est ?

Léopard

[color:61ec=whiteLa nature était tellement belle...ces arbres, ces champs, ces fleurs. Magnifique paysage !
Oh, Clan des Étoiles, merci de nous donner cette si belle vie. pensa le matou, les yeux fermés. Il huma l'air, le museau levé. Il contempla les buissons, d'où la légère odeur du Clan de Léopard se mêlait à celle des deux guerrier. Il aperçut une touffe de fourrure tigrée, ce qui lui fit rappeler une guerrière de leur clan. Au moins, ils n’aurait pas à faire face à un guerrier ennemi, ce qui aurait gâcher sa bonne humeur du jour.

" Tempête de Flamme, tu vois qui c'est ?"

Perdu dans ses pensées, il sursauta à la parole de son ami. Il cligna des yeux et tarda à répondre. Il avait une vue assez développer, il pourrait donc peut-être reconnaître la silhouette dans l'ombre. Après quelques minutes d’attentes, il murmura :

" On dirait Plume de Sureau...mais je ne suis pas très sûr. "
Toujours pas sûr de la chatte qui se tenait devant eux, il lui dit :
" Salut ! "

Léopard

Toujours d'actualité ?...
( Ps : Plume de Sureau est active ? )

membre

"salut !", lui dit le matou le plus proche. Paroles classiques ... ça ne tournait pas si mal pour l'instant. Après un effort de concentration Plume de Sureau reconnut son camarade et lança, la timidité atténuant sa voix :
"Coucou, Tempête de Flamme !", court instant de silence, " Désolée je vous ais dérangés, je ne faisait que passer !", marmotta-t-elle, les oreilles rabattues. Sans attendre la réaction des deux félins, elle commença à s'éloigner.
* Pas d'ennuis en plus, merci bien !*, soupira-t-elle en son for intérieur. D'abord une querelle avec Croc-de-Justice et un flot de questions sur la remise en cause de ses sentiments envers le matou ... avait-t-elle besoin de se blesser et s'attirer les foudres d'autres de ces camarades ? Non. A pas feutrés elle remonta la pente, sans un regard en arrière.

Elle imaginait sans mal, les regards éberlués des deux félins. Elle ouvrit la gueule puis se ravisa, sans tourner la tête.

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