Lorsque l'aube se leva. Engloutissant la terre d'une faible lueur dorée. Un chaton ouvrit les yeux.
Dolce avait passé une nuit tourmentée de cauchemards et de mauvais songes. Elle avait tourné et retourné sur son paillasson, la respiration aletante. De temps en temps, Mostro était descendu du lit des maîtres pour aller la renifler. Malgré lui. Il s'inquiétait. Dolce assurait à chaque fois qu'elle allait bien, même si, lorsqu'elle réessayait de s'assoupir de nouveau, elle avait le ventre serré de cette frayeur de retomber dans le cauchemard précédent.
Et ça ne manquait pas.
Elle ne reprenait pas le cauchemard précédent et ne continuait pas là où elle s'était arrêtée. Non. Elle retombait dans un autre songe plus effrayant encore.

Elle se leva en grimaçant et s'étira. La fatigue survolait encore son esprit mais elle refusait de se rendormir. Elle ne supporterai pas de souffrir encore plus.
La jeune chatte dévala les escaliers et se retrouva devant la porte d'entrée. Sur celle-ci il n'y avait pas de chatière. Malgrès tout, Dolce aurait aimé qu'il y en ai une. Juste par faignantise de faire le grand tour pour se retrouver devant la porte qui mène au jardin. A contrecoeur, elle dû le faire et passa silencieusement à travers la petite porte pour chat.
Elle sentit une rafale lui ébouriffer la fourrure, qu'elle gonfla pour essayer de garder un minimum de chaleur.
Elle fit le tour de la ville en lorgnant sur la forêt. Oui elle avait envie d'y retourner, mais aurait-elle seulement le courage d'y aller seule sans la compagnie de sa meilleure amie, Nuage de Lueur?

La tentation étant trop forte, elle prit une énorme goulée d'air et s'y enfonça doucement. Elle marcha lentement, les yeux brillants d'émerveillement. Comme s'était beau! Elle écoutait le chant des oiseaux et adorait sentir craquer les feuilles sous ses coussinets. Douce éternité... Oui... elle aimait se sentir berçer.............. Un craquement de branche retentit. Dolce sursauta, les oreilles dressées, elle cherchait des yeux un renard ou bien un blaireau. Nuage de Lueur lui en avait parlé. Mais la seule chose qu'elle voyait, c'était un chaton aplatit contre le sol, qui essayait de l'espionner sans se faire voir.

-Sort de là, je t'ai vu, ronronna-t-elle

Son amie avait raconté les nombreux chatons qui rêvaient de faire des expéditions seuls et cette idée avait beaucoup amusé Dolce. Et à présent, elle avait la preuve vivante de ce qu'avait expliqué Nuage de Lueur était vrai!

amour non-partagé

Voila un de ces matins ou tu te reveilles avec la furieuse envie de découvrir le monde...
Ce fut mon cas. Je me levais comme tous les matins dans la pouponniere.Pour une fois je fut le premier debout.Tout le monde dormait encore.
En regardant le ciel , je decreta qu'on devait etre l'aube.
hum...Que faire d'une si belle journée? Je marchais alors vers l'entré du camp. Je n'était que rarement sorti d'ici. Je regardé autour de moi , non personne.Je fis un pas en avant . Oh et puis zut , personne ne se doutra que je suis parti . Je sorti du camp et
me baladais dans la foret, j'entendais tellement de bruit qu'il m'etait impossible à reconnaitre, d'odeur toute si differente. Je ne me rendit pas compte que la foret s'arretait en face laissant decouvrir une maison . De la ou j'etais je pouvais voir leur jardin .
Soudain , une chatte apparu . Je ne savais pas de quel clan elle faisait parti a moin que ce soit une solitaire.Elle devait avoir un peu plus de mon age.
Je me tapis alors sous les branches d'un buisson.
La chatte tourna soudain la tête dans ma direction.Je me recullais le plus possible.
-Sort de là , je t'ai vu. dit - elle.
Je sortis de ma cachette. A quoi se planquer elle m'a deja vu de toute facon.
Je pus la voir de plus pres c'etait une jolie chatte blanche et noire.
Je bredouillait:
- Euh... Bonjour.. je suis Petit Laurier , je viens du clan du léopard et toi?

La lumière se faisait plus aveuglante à mesure que le soleil continuait sa traversée du ciel. Le chaton sortit de sa cachette l'air tout penaud. Docle remua les moustaches, se retenant de rire. Il était blanc comme neige, et avait encore une bouille de chaton, même si Dolce savait qu'elle aussi l'avait encore la bouille, ça s'était un peu dissipé. Il bredouilla doucement:

- Euh... Bonjour.. je suis Petit Laurier , je viens du clan du léopard et toi?

Elle fut un peu surprise. Il n'avait donc pas reconnu son odeur de domestique? Apparement, non. Car il l'observait avec une curiosité sans gêne.

-Je m'appelle Dolce, je suis une... domestique... euh, que fais-tu ici?

Elle avait buté sur le mot "domestique", avait-elle honte de l'être? Elle n'en savait rien, une seconde de temps, elle avait eu l'idée de mentir et de dire qu'elle apppartenait au Clan du Lion, le Clan de son amie. Ou bien de se faire passer pour une solitaire.
La petite avait toujours su qu'elle avait été trouvée dans les orties quand elle avait à l'époque, 3 mois. Mostro le lui répète ça depuis toujours : "Toi t'es pas une vraie domestique, t'es une des chats sauvages qui vivent dans la forêt d'à côté! Je les ai toujours eu en horreur !! Ils sentent mauvais, ils ne sont que des poltrons incapable de se battre, ils ne sont pas assez intelligent pour aller se trouver un bon maître qui leur donne à manger trois fois par jours!!!! Ils te ressemblent beaucoup en faite! Dis-moi, ils ne te manquent pas? T'as pas envie de les rejoindre juste pour qu'enfin je puisse respirer dans la maison sans sentir ton odeur atroce!"
Dans ses moments-là, Dolce serrait les dents et contenait sa colère, elle ne lui ferait de mal pour rien au monde. Non pas qu'elle l'aimait bien, au contraire, elle le detestait jusqu'au bout de ses moustaches, mais elle était trop pacifiste pour s'attaquer à quelqu'un....
La chatte reporta son attention sur Petit Laurier et se rendit compte que son songe n'avait duré qu'une seconde, le chaton ne devait même pas avoir remarqué qu'elle venait tout juste de rêvasser...

Un peu honteuse d'avoir avoué qu'elle était domestique, elle attendit une réponse, ou plutôt une moquerie. Mais rien ne vint, il avait l'air gentil après tout!

-Je chassait dans le coin , d'ailleur tu as fait peur à ma proie!

Ca, elle en doutait fortement. Il avait gonflé le torse, il voulait frimer. Elle ronronna d'amusement, ah ces chatons!!
Elle se surpris à penser comme une vieille chatte, ce qui l'énerva au plus haut point : elle était jeune!! La voix de Petit Laurier la coupa dans sa pensée:

-Tu vis ici?

Drôle de question, le chat était-il intimidé? Impossible, qui aurait peur de la douce Dolce?? Pas le plus craintif des chatons....
Elle le regarda a travers ses yeux gris et lui regarda ses pattes.
Dolce se leva, elle n'avait aucune envie de bavasser pendant des heures:

-Bien sûr que je vis ici, quelle question! ronronna-t-elle
La jeune chatte, observa la forêt qui se présentait devant elle. Pleins d'endroit qu'elle n'avait pas visité! Ils l'appelaient, ils lui chuchotaient à l'oreille : "viiiens!!"
Ne résistant pas à l'appel de la forêt, elle se dirigea vers l'endroit où la voix est la plus forte, mais elle se souvint de Petit Laurier, elle se retourna vers le chat blanc:

-J'ai une folle envie de visiter la forêt!! Tu ferais mieux de rentrer chez toi, ta mère doit s'inquiéter tu sais...

Sans faire attention à sa réaction, elle se mit à trottiner vers le fin fond de cet appel irrésistible......

[ HUIT LIGNES DE NARRATION AU MINIMUM ! Ne sommes-nous pas assez clairs ?! Et pas de "Mais je". ]

E lle n'écouta pas sa réponse, déjà émerveillée par cette nouvelle découverte, pourtant tellement normale pour les chats de Clan. Elle se balada seule quelques minutes puisque Petit Laurier se mit à ses côtés ensuite, il n'avait obéit. Mais Dolce s'en fichait. S'il avait des problèmes, ce n'était pas sa faute!

S ans se l'avouer, au fond, elle était un peu soulagée de ne pas découvrir la forêt seule, même si elle savait que face à un renard, il n'était pas de taille, avoir un peu de compagnie la rassurerait en cas de danger...


Les deux chats marchèrent longuement, et discutaient sans s'arrêter.
Peu à peu, Dolce apprenait à le connaître, et, plus ils bavassaient, plus elle l'appréciait. Alors qu'il y a une bonne heure, elle le prenait pour un chaton sans défense, elle comprit que, comme tous les chats de cette forêt, Petit Laurier avait une histoire.
De temps en temps, elle surprit ses regards, étranges à son goût. Un peu comme s'il la contemplait. Elle se disait que son esprit lui jouait des tours et qu'il ne faisait que la regarder lorsqu'elle parlait, comme elle.

U n grognement retentit et coupa les deux chats dans leur discution. Dolce se figea, elle venait de sentir une mauvaise odeur, et elle savait que ce fumet ne venait pas d'un chat.

- T u crois que c'est qu...quoi? chuchota-t-elle à Petit Laurier d'une voix tremblotante

U n éclair roux jaillit et un énorme renard fit son entrée dans la clairière...

La fureur rousse s'avançait lentement vers les deux chats apeurés, il grognait et montrait les dents, pret à en découdre. Petit Laurier se plaça devant elle dans un geste protecteur, la queue gonflée, surment dans l'espoir d'intimider la bête. Il se tourna vers Dolce et lui hurla

-Cours!

Mais la chatte ne bougea guère, regardant avec désespoir son ami essayant de faire diversion.
Une montée d'adrénaline la prit soudain, la peur avait fait que le courage venait de faire surface.
Dolce détala vers le renard et le contourna pour se poster aux côtés de Petit Laurier, elle lui chuchota à l'oreille:

-Hors de question de te laisser tomber!

Elle se posta en position de bataille, même si elle n'avait jamais combattu, elle ferai tout pour que son ami et elle revienne indemnes de ce combat.
Le renard fut surpris de se retrouver non pas devant un chat, mais deux.
Il secoua la tête et se jeta sur la plus frêle, c'est à dire, Dolce. Mais celle-ci avait vu le coup venir et elle évita donc lestement l'attaque et regarda le renard qui avait pris de la vitesse, ne pas réussir à freiner et se frapper contre un arbre. Elle jeta un coup d'oeil malicieux à Petit Laurier.

-A ton tour, enfin de compte c'est pas très intelligent ces bêtes là!

L'ennemi grogna, se tourna vers le chat totalement blanc, qui avait été distrait par Dolce. Il l'attrapa par la patte et le secoua de toutes ses forces. Dolce hoqueta et se jeta sur la bête sans pour autant savoir ce qu'elle pourrai faire, elle n'avait jamais apprit à se battre.
Elle griffa à l'aveuglette, ce qui suffit à lui faire relâcher Petit Laurier. Celui-ci se retrouva par terre, un peu étoudit. Dolce se rua sur lui mais on lui attrapa la queue puis on la tira......

Secouée en tous sens, Dolce s'apprêtait à s'évanouir, quand soudain elle atterrit lourdement sur le dos : le renard l'avait lachée
Elle souffla et ouvrit péniblement les yeux.
Une forme blanche se découpait sous le ventre de la bête. Petit Laurier le mordait fermement. Le renard gémit et partit en courant vers le fin- fond de la forêt.
Petit Laurier se précipita vers elle et la renifla avec inquiétude

- ça va ? Tu peux encore marcher? Je suis vraiment désolé pour ça , je n'aurais jamais du te laisser partir dans la foret!!

Il s'effondra sur elle et pleura longuement. Dolce essayait de bouger pour lui dire qu'elle allait bien mais il était sur elle et elle ne voulait pas le repousser. Elle ouvrit la gueule :

- Ne t'inquiète pas... Je ne suis pas morte! Et puis je ne regrette pas de m'être battue... Ca a été la chose la plus exitante que j'ai jamais connus!

Elle lui lécha les oreilles en ronronnant. La seule chose qui l'inquiétait un peu était qu'elle ne sentait plus sa jambe.
Elle se leva péniblement et couina en sentant la douleur de sa jambe blessée. Elle la renifla et lava la blessure heureusement peu profonde.
Elle donna un petit coup de museau à Petit Laurier qui était en train de sécher ses larmes et elle alla voir du côté de là où le renard était partit.

-Il n'est plus là, dit-elle a voix basse

La chatte revint vers Petit Laurier et commença à lécher ses blessures...

Le jeune chat blessé, se tourna vers Dolce

- Qu'allons nous faire maintenant , je boite et tu ne peux presque plus marcher . Je vais te porter jusqu'a tes bipedes si tu veux. Quand à moi je vais rentrer au camp avant qu'il ne remarque mon absence. Je leur dirai que je me suis couper sur une branche d'arbre en faisant le tour du camp.

Il la regarda profondément, elle savait lire dans ses yeux comme dans un livre tellement ses pensées se reflétaient dans ses prunelles vertes. Elle y lut un sentiment fort, incroyablement fort qui la dérouta un moment. Elle fut assez genée quand elle cru reconnaitre cette lueur vive. Etait-ce l'amour qui brillait aussi fortement dans ses yeux? Si c'était le cas, alors elle espéra que cet amour, n'était pas pour elle... Malheureusement, elle ne ressentait que de l'amitié pour lui.

-Ne t'inquiète pas, je saurais marcher, mais je veux bien que tu m'accompagnes jusque chez moi.

Elle se leva et faillit perdre l'équilibre mais se rattrapa de justesse.
Le soleil était haut dans le ciel, elle en conclut qu'il était l'après-midi. Comment Mostro allait-il l'accueillir? Elle n'avait pas oubliée son inquiètude de cette nuit lorsqu'elle faisait ses cauchemars... Ses cauchemars!! Ces machoires claquantes et cette odeur étouffante... Elle avait rêvé du renard! Elle l'avait vu secouer en tous sens Petit Laurier et elle s'était vue être attaquée!
Dolce ressentit une nouvelle fois cette sensation d'épouvante qu'elle avait ressentit cette nuit. Ca suffit à la refaire tomber.
Elle lança un regard désolé à Petit Laurier qui était tombé dans sa chute lui aussi.
Ils rentrèrent ensuite ensemble vers la maison et Dolce essaya d'oublier cette sensation éprouvante.

Arrivés près de sa maisonnette, elle se tourna vers son ami, et lui fit un faible sourire. Depuis qu'elle avait vu briller l'amour au fond de ses yeux, elle était un peu plus genée en sa présence.
*Oh, et puis zut!* Se dit-elle. Et elle se pressa contre lui en signe d'aurevoir....

Il regarda longuement les yeux de Dolce . Elle, ne soutenait pas ce regard . Petit Laurier bessa le regard. Ne ressentait elle rien pour lui appart del'amitie ? De toute facon c'etait une dometique et lui un chat sauvage .

-Ne t'inquiète pas, je saurais marcher, mais je veux bien que tu m'accompagnes jusque chez moi.

Dolce se leva , tribucha ce qui donna une grimace aux visages du jeune chaton . Mais la domestique se ratrappa et se redressa avec vigueur . Elle ne ressemblait pas à ses chat de salons parresseux . Elle avait l'ame d'une guerriere . Petit Laurier pu lire dans les yeux de la jeune chatte de l'inquietude.A quoi pensait elle ? De quoi pouvait elle avoir peur? Que le renard revienne? aucune chance , apres les blessures qu'ils lui ont infligé il ne doit pas revenir de si tot. Dolce tomba soudain a terre et entraina Petit Laurier avec elle. Le chaton du se contenir pour ne pas fondre en larme. Pourquoi avait il laisser Dolce y aller ? Ils rentrerent ensuite, cote à cote, vers la maison de Dolce. Arivé devant l'habitation Dolce se tourna vers le chaton et lui esquisa un petit sourire . Petit Laurier lui renvoya . Un peu deçu d'aucune marque d'affection . Dolce eu un leger soupir avant de se presser vers Petit Laurier . Ce dernier enfoui sont museau dans la douce fourure de la jeune chatte . Les deux chats resterent ainsi un moment . Petit laurier se retira ensuite clopi clopant vers la foret...
Il se retourna pour un apercevoir le regard de Dolce . Non la jeune chatte ne reagissait pas . Le chaton courut alors aux fin fond de la foret, les yeux ambués de l'armes, avec l'idée en tete que Dolce n'avait pour lui que de l'amitié. Que pouvait -il esperer de plus.