Pv Luna

Je me réveillai en sursaut, par d'atroces maux de ventre. Je plissais le front, je n'avais pas mangé de proies infestées la veille. J'inspirai une grande bouffée d'air et me levai en soupirant profondément. Marcher ne me fera pas de mal. Du moins, je l'espérais. Je me glissais doucement du buisson épineux où j'avais passé la nuit, et posai mes pattes dans l'herbes humide. Ou pouvais-je aller ? Je connaissais bien le territoire. Chaque arbres, chaque fleurs. Je passais ma vie ici, allant d'un endroit à un autre. C'est ça, la vie de solitaire. Je réfléchissais toujours à ma destination. Hum ... La Ville. Je n'y avais pas été depuis quelques lunes. Je remuais les moustaches d'amusement et m'élança, en oubliant mes douleurs ventrales.

Je m'arrêtais, observant la route qui se tenait devant moi. J'avais l'habitude de traverser ce genre de chose, mais il fallait tout de même faire attention. Un énorme camion me frôla le museau. Je reculais, inquiet. Il y avait beaucoup de montres ! Les deux-pattes voyageaient, comme chaque saison chaude. Je longeais le chemin de goudron, cherchant un passage. Là ! C'était le moment. Je sautais sur la route et couru en utilisant toute mon énergie possible. J'atterris, haletant, dans une petite clairière éclairée. J'avançai, et me penchai vers une flaque. J'avais terriblement soif.

La lune se levait, éclairant les habitats de deux-pattes. Chaque maison s'éclaira soudainement, les unes après les autres. Je les admirais quelques instants et m'engouffrais dans une ruelle sombre. Je plissai les yeux, on y voyait absolument rien. Même avec une vision de félin. La lumière naturelle de la lune n'y pénétrait pas, cachée derrière les murs. Je n'avais pas peur. Pour mes 28 lunes d’existence, j'avais vécu des moments bien pire. Je m'assis et enroulais ma queue sur mes pattes. Tout était calme, pour une fois. C'était un silence presque effrayant, mais je pouvais quand même admettre que cela faisait un bien fou.

Alors que je fermais lourdement mes paupières, des bruits me réveillèrent. C'était des pas légers, souples. C'était rien d'autre qu'un ... chat. Je miaulais doucement, n'ayant aucune crainte :

- Qui est là ?

J'étais vraiment très courageux, et sage. Je le savais, car on me la souvent dit. Et je ne m'en rend même pas compte. En voila un, de défaut.

La lune leva haut dans le ciel. J'étais assise depuis des heures sur une barrière ou se tennait un chien juste en face de moi. Il aboyait comme un fou. Mais il n'arrivais pas à m'atteindre. Je suis partis en sautant vivement et avec agilité sur la barrière d'en face qui refermait le territoire du chien.
Il aboyait toujours et encore et sa commençais à me casser les oreilles. Je suis partis pour la énième fois dans la ville de bipède pour trouver les lapins que les bipèdes laissaient traîner dans leurs jardins.

Une fois mon repas achevé, je pris le lapin dans la bouche et je traversais sur le sol en béton qu'utilisent les monstres pour passer.
Les monstres s'étaient arrêté quand j'étais en train de passer. J'étais plutôt fière de ne pas devoir courir après cette dur journée.

Je me suis enfoncé dans la ruelle sombre ou j'avais l'habitude de prendre mes repas dans la ville de tout ses bipèdes et monstres. J'avais vue un chat, un félin, près du mur de gauche mais je me suis contenté de passer à coté de lui comme si de rien était. Il dormait malgré les bruits insupportables de tout ses bipèdes. Quand il s'était réveillée il avait demandé :


- Qui est là ?


Je n'ai pas répondue alors, j'ai commencé à marcher à pas feutrés évitent toute les poubelles et puis je me suis assise au fond de la ruelle. J'ai fais face au mâle qui était couché sur le sol. 10 mètres nous empêchaient de nous voir l'une à l'autre.
Puis, la porte de la maison d'à coté s'ouvra et un bipède sortit un sachet en main. Il cliqua sur une partie du mur en plastique et une lumière m’illumina avec la poubelle à coté. J'avais levé les yeux vers cette lumière que je n'avais pas l'habitude de voir. Cette lumière que je voyais que haut dans le ciel éternel.
Le bipède jeta le sachet dans la poubelle brillante et repartit en éteignent la lumière qui m'illuminait avec la poubelle d'à coté sans importance. J'ai commencer à dévorer mon gibier avant de me coucher sur le flanc et de pencher la tête vers les pattes arrière et de vérifier si ma patte gauche avait guérit. Une fois les bandages changé j'avais jeté les anciens loin derrière moi et j'ai commencer à fixer le félin d'en face à l'aide de mes yeux lumineux bleu pâles.


- Et toi, qui es-tu ?
Miaulais-je enfin voyant ses yeux me chercher
dans le noir obscure.

Alors que j'attendais sa réponse, j'humais l'air et essayais de démasquer cet étrange visiteur. Son odeur était douce, sereine. C'était une femelle, qui devait avoir le même âge que moi à quelques lunes près. J'avançais vers sa silhouette, à peine visible.

- Et toi, qui es-tu ?

Je m'arrêtais de marcher, songeur. Elle était maligne, la minette. Je fronçais les sourcils. Il fallait que je sois extrêmement prudent. Elle me rappelais ma mère, ou devrais-je dire ma mère adoptive, qui était très intelligente elle aussi. Elle était aussi très calme ... Et affectueuse. C'était une personne qui m'étais très cher, et je ne l'avait pas vue depuis mon départ vers l'inconnue. Je baissais les yeux, attristé. Je n'étais pas du genre sensible ou autre, mais la chatte étrangère venait de me toucher un point sensible, ne serait-ce que quelques mots. Même avec une voie aussi innocente. Je gardais mon calme et répondis :

- Je me nomme Eclipse, solitaire. Je voyage sans but, allant vers l'inconnue. Je connais cette ville et la forêt par cœur, alors méfie toi. Je suis aussi malin que toi.

Je fixais ces yeux, frustré. Elle m'avait mis en colère, moi, pourtant calme ! Ce début de rencontre se déroulait plutôt mal. Très mal. Je secouais la tête, soudain perdu. Elle n'avait prononçait qu'une phrase ! Pourquoi cela me perturbais tant ?

Luna m'échangea un sourire, puis je m'allongeai au sol. La femelle était très sympathique et agréable. Ainsi, nous discutâmes toute la nuit, l'un contre l'autre, ou séparés de plusieurs longueurs de queue. J'avais une boule au ventre, quelque chose m'intriguais. Quelque chose ne me mettais pas à l'aise. C'était elle. Luna. Son sourire, sa voix, son pelage ... Je me rendis compte de quelque chose. Je n'avais pas de compagne. Mais c'était ma vie, celle d'un Solitaire ! Il fallait que je renonce à ce genre de chose, que je lutte contre mes sentiments. Il y a quelques lunes d'ici là, j'avais fait une rencontre d'un belle minette d'ou j'étais submergé par sa splendeur. Mais j'avais vaincu. Je m'étais enfuis, éloigné le plus possible d'elle, puis je ne l'ai plus revue. Il fallait que je fasse de même avec cette solitaire. Le soleil pointait doucement le bout de son nez, colorant les nuages de rosé. Les paupières lourdes, je me roulais en boule et fermais les yeux, plongeant dans un sommeil profond. Mon rêve n'était destiné à rien d'autre que ... Luna. Luna ! Luna ! Luna ! Cette femelle me hantais décidément jusqu'au bout ! Je grimaçais des dents, mais un langue rappeuse me sortis de mon sommeil.

- A bientôt, peu-être.

Je me hissai sur mes pattes et la regardai partir, aussi légère et souple que hier. Elle sauta, puis elle avait disparue. Tant mieux pour nous deux, c'est elle qui a fait le premier pas. Je levai les yeux au ciel, remarquant que sa présence me manquait déjà. Je me glissai le long du mur, et plongea de nouveau dans la ruelle, qui avait beaucoup changé à la lumière. Les habitants sortirent de leurs habitats, ma place n'étais plus ici. Je pressai de quitter la ville, tout en songeant à la femelle. Je montai dans l'arbre le plus proche, et regardai droit devant. Un point gris se dessinait au loin. Je souris en reconnaissant sa silhouette.

- A très bientôt, Louna. Je ne serais jamais trop loin de toi. Lui miaulais-je, même si je savais qu'elle entendrait pas.

[Je lock et déplace le RP étant fini.]