Remenbrances |.Pv Plume de Sureau

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Remembrances
|.Pv Plume de Sureau

É .rian ne s’est jamais rendu aussi loin de toute sa vie! Ce monde qui lui est inconnu se déploie tout autour de lui. Le chant des oiseaux des bois emplis l’espace vert qui est à ses côtés. Enfaite, il est complètement perdu. Il ne sait plus quoi faire. Il ne sait plus où aller. Érian est inquiet. Comment a-t-il put se retrouver dans une telle situation? Ah oui! Il s’en souvient maintenant. Le jeune chat domestique s’amusait doucement dans l’étang, quand une drôle de grange à attiré son attention. Au loin, ses débris l’avaient poussé sa curiosité. Il était rentré dans la forêt sans trop s’en rendre compte, mais maintenant qu’il était devant l’étrange maison, Érian se sent perdu.

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Il n’aurait jamais du aller aussi loin. Ses terres sauvages qui ne connaissaient pas l’effrayaient. Il se sent presser par la dense végétation… Puis, un grand silence se fut. Érian sursaute bruyamment en n’entendant plus le chant des oiseaux. Ses pattes tremblent sous son poids. Il a chaud tout d’un coup. Un craquement lourd et retentissant lui fait tourner la tête vers sa gauche. Le chat blanc et noir pousse un cri de terreur en voyant la créature qui se dresse devant lui. Un blaireau aux yeux noir comme le fond d’un puits s’approche à pas lent vers lui. Pris de peur, Érian arrête de bouger pendant cinq secondes avant de partir en courant vers la vielle maison, oubliant toute ses craintes, à part bien sûr la présence du prédateur derrière lui. Ce n’est pas la première fois que le chat bicolore aperçois un blaireau : Une fois, une de ses bêtes s’est approcher un peu trop près de la maison et Érian et Fly – sa sœur aînée- se sont enfuit en courant. Ils sont restés dans la bâtisse le temps que ses maîtres le chasse définitivement de la cour. Aucun n’autre était venus après. Mais en se moment, personne ne serait là pour lui sauver la peau. La rage se lisait parfaitement dans les yeux de l’animal.

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Le chat pénètre en trombe dans la grange et se rue vers un petit escalier avant de le monter à une vitesse surprenante. Sans un regard en arrière, Érian se jette sur la première botte de foin en vue et se cache de son mieux parmi la paille. Quelques secondes après, le jeune chat sent l’odeur pestilentielle du blaireau. Tout près. Érian essaie de se faire tout petit en serrant les mâchoires pour ne pas pleurer. Il a peur que son odeur le trahisse. Pourvu qu’il s’en aille… C’est ce que fit le blaireau après avoir tourné autour de la botte de fois pendant trois minutes.

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Érian entend ses pas lourds diminuer en intensité, signe que le prédateur à arrêter de le vouloir comme repas. Un grand silence suivit le départ du blaireau, et Érian se mit à pleurer. Il a eu si peur de mourir… Jamais il n’a ressenti pire frayeur qu’aujourd’hui même. C’est en tournant doucement la tête vers sa droite qu’Érian vit une silhouette. D’abord effrayé à l’idée que se soit encore le blaireau, le chat domestique se retient de justesse de ne pas crier en s’apercevant que l’ombre est beaucoup trop petite pour être celui d’un blaireau. Non, c’est la forme d’un chat. Érian sent des frissons parcourir son dos.

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Plume de Sureau banda les muscles, les oreilles rabattues. Sa queue, immobile,comme médusée par un froid invisible et courbée en point d'interrogation. Les petits yeux noirs la fixant intensément se doutait de toute évidence de sa présence, malgré son pelage doré qui se confondait avec les herbes qui, même s'il ont était en Saison des Feuilles Mortes, étaient encore sèches à cet endroit constamment ensoleillé. La guerrière eu, malgré elle, du mal à se concentrer sur le petit rat grisâtre. Toutefois, elle finit, en un bond, par achevé la petite bête. Malgré sa volonté de détourner le regard, elle se tourna vers les Nids de Bipèdes, le regard brillant. Et l'intensité des souvenirs la plongea dans une torpeur qui lui noua la gorge, si bien qu'elle se demanda si elle n'allait pas perdre ses esprits.

*FLASH BACK *

Maya bailla à s'en décrocher la mâchoire. Les rayons du soleil traversant la fenêtre allaient caresser avec douceur sa fourrure de couleur identique. Sa longue queue s'agita joyeusement et elle sauta vers la porte entrouverte. Elle s'y glissa gracieusement. Lorsqu'elle sortie le soleil brilla un peu plus intensément. Le chaton ronronna de bonheur. Comment la vie pourrait-elle être plus parfaite que cela ?

*FIN DU FLASH BACK*

Comment la vie pourrait-elle être plus parfaite ?. Cette question elle l'avait demander à tout les chats domestiques du quartier de mauvaise humeur, car la petite Maya aimait rendre les autres optimistes !

Dans la forêt, dans un clan !, répondit sans hésiter une petite voix dans la tête de Plume de Sureau, qui revint à la réalité.
Elle soupira ... si ses camarades avaient pus lire ses pensées à cet instant, elle aurait été bonne pour revenir chez ses Bipèdes ! La guerrière revint à la réalité. Non ! Elle n'était plus la joviale Maya, la petite chatte domestique ...
Elle était Plume de Sureau, une guerrière loyale ! se mémorisa-t-elle. Une chatte du Clan du Léopard. La culpabilité rongea le coeur de Plume de Sureau.

Au même moment un gémissement de peur grésilla aux grandes oreilles de la guerrière. Oubliant la prudence qu'elle devait avoir à proximité des Bipèdes, elle bondit à la rescousse du félin... pour trouver devant elle un chat domestique noir et blanc au pelage brillant. Elle put se rendre compte de sa maigreur et de son poil miteux, qui devait effrayer le matou.

Hé ! Je ne vais pas te faire de mal !. Et sans savoir pourquoi elle poussa un ronron amusé. Elle attendit que le petit chat se reprenne et lui réponde.

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L’ombre s’approche. À pas silencieux. Comme un chasseur. Érian gémit, mais le son se percuta contre le bois de la grange, brisant la tranquillité de la place. Immédiatement, le chat domestique prit peur et s’engouffra dans la paille, espérant que l’inconnu félin ne se rendra compte de rien. Faux. Ne jamais sous-estimez les chats de la forêt. En moins de temps pour le dire, la silhouette furtive est devant ses yeux grands ouverts, montrant les principaux signes de terreur. La fourrure miteuse du fameux inconnu contrastaient avec celle d’Érian : Brillante et bien nettoyée. Comprenant sans doute la peur du jeune chat noir et blanc, elle dit d’un ton jovial :
« - Hé! Je ne vais pas te faire de mal! »

Elle pousse un ronronnement amusé. Elle se tasse pour le laisser sortir. Érian sortit de son tas de paille et se secoua pour retirer les brins jaunes de sa fourrure neige et ébène. Il toise la chatte sauvage de haut en bas avant de lui répondre.
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« - Dé…désolé. Je me suis fais poursuivre par un blaireau et j’ai eu peur….»

Sa voix tremble encore, signe de son traumatisme. Le jeune félin regarde autour de lui, essayant en vain de se rappeler tout le parcours qu’il avait fait pour atterrir ici. Les maisons ne sont pas si éloignées de cette place, mais la forêt entourait quand même la grange. En fixant dehors par une fenêtre cassée, il remarque avec regret qu’il n’aperçoit même pas le toit de la maison la plus haute du village où il habite. Il se retourne vers l’inconnue qui le dévisage. Il soupire avant de rajouter :
« - Enfaite, je suis perdu et je cherchais mon chemin quand le blaireau m’a attaqué. Et… tu es? »