« Dans ce monde il y a des gens qui préfèrent la solitude, mais il n'y a personne au monde qui puisse la supporter. »
 
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 I'm just a sucker for pain | Valse du Requin

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Noisette des Abysses

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Noisette des Abysses
Guerrière du Clan du Léopard



Féminin
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MessageSujet: I'm just a sucker for pain | Valse du Requin   I'm just a sucker for pain | Valse du Requin Icon_minitimeDim 14 Aoû - 6:12



I want someone with secrets that nobody knows.

« Noisette…»
L’appel de mon nom me réveilla brusquement, je n’avais pas entendu quelqu’un m’appeler comme cela depuis des lustres. Tout était noir autour de moi, je n’arrivais à percevoir que le bout de mes pattes, mes griffes sorties sous le choc de ce réveil inattendu. Ce n’était pas la tanière des guerriers, sans aucun doute, l’odeur était totalement différente, je pouvais y reconnaître du sapin, très parfumé et distinct. Je tentai de respirer le plus calmement possible, je pouvais sentir mon cœur battre à la chamade, chamboulé par l’endroit où j’étais, je n’arrivais pas à me souvenir pourquoi tout cela me semblait si familier. Je n’y avais jamais été, non..? Je me levai avec peine, mon corps me semblait si lourd, comme si je pesais aussi lourd qu’un renard, une sorte d’entité me retenait au sol, je voulais m’écrouler, l’atmosphère était pesante, elle m’écrasait. Je mis une patte vers l’avant et me convaincue que tout allait bien, je n’étais pas lourde me dis-je en essayant d’avoir l’air le plus véridique. Je fis quelques pas en rond en tentant d’évaluer mon environnement, c’était plutôt petit et bas, comme un endroit pour se terrer, une tanière de blaireau peut-être ? Je tâtai la terre un peu, sec mais assez confortable pour s’y coucher, quelques brindilles mélangées avec, il devait y avoir un nid pas loin. Je m’avançai un peu plus dans la noirceur, me servant seulement de mon ouïe et de mon odorat pour me débrouiller. Je sentis finalement le nid sous mes pattes, j’avançai ma patte vers l’avant, en essayant de voir si c’était sécuritaire pour moi d’y déposer ma patte, rien à signaler. J’en déduis donc qu’il n’y avait pas de danger, je mis l’autre patte mais cette fois-ci, c’était une tout autre texture. Presque comme de la fourrure mais ma patte semblait s’enfoncer sans problème, je pouvais sentir le gras, je touchais le ventre d’un chat. Un liquide puant mouilla ma patte, je poussais un cri d’horreur et la retirai. Tout à coup, un éclair de lumière éclata et je fus aveuglé par tant de clarté, je reculai en titubant et trébuchait sur ce qui semblait être une tête, je tombai à la renverse sur un corps glacial. Je criai de plus fort, me projetant vers la gauche sur la terre, je relevai les yeux et tout était clair maintenant, les ténèbres s’étaient envolés. Je pris un moment pour réaliser ce qui se tenait devant moi.

Je fus saisi d’horreur, bouche bée, je ne savais pas quoi faire devant un tel carnage. Devant moi gisait un chat brun foncé, une fourrure que je reconnaissais très bien, je l’avais déjà vu ce cadavre dans cet endroit. Mais c’est ceux qui l’entouraient qui m’effraya encore plus, la tanière était remplie de morts et je connaissais chacun d’entre eux. Mon regard revint sur le chat brun, il s’était détérioré mais il avait toujours cette allure si familière, mon frère…Quelques larmes coulèrent le long de mes joues, j’avais la gorge nouée d’émotion. Je m’approchais vers lui, le sang avait noirci après toutes ces lunes, je me sentais presque coupable de l’avoir pratiquement oublié. Je ne pouvais pas l’observer sans vouloir vomir, mes yeux se portèrent sur les autres chats, le premier que je reconnus fut Plume d’Hiver, mon premier mentor, celui avec qui j’avais découvert le corps de mon frère, pourquoi est-il là me demandai-je, bouleversée. Ses yeux bleus avaient palis en un blanc crémeux. À côté de lui reposait un autre chat, tout aussi blanc que lui, je pris du temps à la reconnaître mais je pus identifier Aquarelle de Brume, ma deuxième mentor. Je reculai, sous le choc, en me retournant je vis deux petits corps…Vigne et Forêt, mes amies, étaient là aussi. Non loin de là, Nuage Hivernal y était aussi, de vagues souvenirs de cet apprenti du Lion m’amenèrent dans un autre monde pendant un instant puis je revins à la réalité. Rivière Glacée, Nuage sans Couleur, et d’autres chats que j’avais connu, ils y étaient tous, réunis ici, là où j’étais née. C’était trop pour moi, je devais sortir d’ici. Je courus sans me poser des questions dans le tunnel, c’était nuit dehors, même s’il faisait clair à l’intérieur.

Je m’écroulai sur le sol épineux, des queues et des queues de renard de brindilles de sapin le recouvraient, j’avalai ma salive sous la pression, ce cauchemar ne semblait pas vouloir en finir avec moi. Tous ces souvenirs, les mêmes à chaque fois qui me reviennent, ils viennent me hanter avec leurs douloureux murmures, ils me chuchotent leurs noms, ils les gardent vivants dans mon esprit. Je déposai mon menton délicatement, je voulais pleurer et me réveiller.

J’avais enfin trouvé la paix, je m’étais calmée. J’entendis quelqu’un s’approcher de moi, mon cœur se serra, moi, Noisette des Abysses, j’avais peur. Je me retournai brusquement, prête à faire face à ma prochaine épreuve. Mon souffle se coupa, je ne m’attendais pas à le voir devant moi, il avait rajeuni, il était redevenu l’apprenti que j’avais connu et aimé. Sans savoir pourquoi, je me sentis immédiatement soulagée de le voir là, sans être un cadavre, un vent d’espoir souffla sur ma fourrure. Je voulus prononcer son nom, lui dire à quel point j’étais heureuse de le voir, que je regrettais ce que je lui avais fait subir, que je n’aurais pas dû le rejeter. Je l’aimais toujours, je l’avais toujours aimé mais j’avais été stupide, j’avais refoulé ses sentiments alors que j’aurais dû les laisser sortir et voilà ce que j’étais devenue ;  un être solitaire et tourmenté par son passé. Je voulais y revenir et pouvoir tout changer, faire en sorte que je ne l’aie jamais abandonné, j’avais été un monstre et je ne pourrais jamais me pardonner. J’aurais dû l’écouter, lui et sa lieutenante, pourquoi je ne l’avais pas réalisé plus tôt ? J’étais trop bornée et aveugle pour voir que je ne pouvais pas rester enfermé dans mon monde pour l’éternité. Il secoua la tête comme s’il avait ressenti tout ce que je voulais lui confier, son regard était vide, c’était déjà trop tard, je compris. Puis, son image sembla s’éloigner de plus en plus, il ouvrit la bouche, je crus ne pouvoir jamais entendre ce qu’il avait à me dire puisqu’il était trop loin mais ce fut comme s’il les avait murmuré dans mon oreille :

« Tes excuses ne me font rien, je t’ai pardonné facilement trop de fois. Tu voulais nous voir partir, on l’est maintenant. C’est moins bien que ce que tu pensais, n’est-ce pas ? On est déjà loin nous, mais au moins nous sommes en paix, toi tu resteras dans les abysses à jamais Noisette, c’est de là que tu en découles. »

Ils me frappèrent en pleine face, littéralement, je restai figée, je ne pouvais rien dire devant une telle franchise et fermeté. Mon âme se brisa, j’en étais malade. J’ouvris la bouche pour protester mais seule une plainte déchirante se fit entendre à travers le vent. Tout s’écroula autour de moi, tout ce que j’avais vécu, tout ce chaos, j’en étais la cause. Des larmes brouillèrent ma vision, je ne pouvais me résigner à cette vérité, je baissai la tête, complètement détruite. J’aurais voulu changer le cours des choses, ça n’aurait pas dû se dérouler de cette façon, c’était sûrement une erreur…

« Oh, mais qui je vois là, on n’aurait pas besoin d’aide ? s’éclata une voix moqueuse. Tout ce temps et tu es toujours au même endroit, je pensais meilleur de toi Noisette. »

Je relevai la tête, confuse et incertaine d’à qui appartenait cette voix, elle me paraissait familière mais elle semblait avoir changé. Je me levai et regardai celui qui m’avait adressé ces mots sournois. Je restai bouche bée pendant quelques instants, je n’arrivais pas à le reconnaître. Je clignai des yeux, tentant par tous les moyens de savoir qui il pouvait être. Il était plutôt amusé par ma mine perdue. Il agita sa tête comme s’il était déçu par ma réaction.

« Voyons…Tu m’as déjà oublié, tu ne te souviens même pas de moi ? Je commence à regretter de t’avoir gardé en tête finalement. Il prit une pause, réfléchissant à ce qu’il allait dire. Pourtant tous les éléments sont ici, utilise un peu de ton intelligence pour une fois. »

Je n’arrivais pas à trouver, c’était dans un coin de mon esprit, quelque chose que j’avais voulu oublier. Je plissai mes paupières et me concentrai, je les fermai, ça allait revenir. Je les rouvris et observai mon environnement, la tanière où j’étais née, mon frère, tous ceux à qui j’avais été attaché qui étaient emportés loin de moi, l’odeur de sapin, les brindilles de sapin. Je savais qui était ce vieil ami, celui avec qui j’avais bercé mes rêves d’enfance, mon compagnon de jeu si unique, je ne pensais jamais le revoir.

« Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? Ça ne peut pas se terminer comme cela, je dois pouvoir faire quelque chose ! Je ne peux pas vivre dans cette souffrance, qui pourrait ? » murmurai-je, ma voix se cassa et je laissai transparaître un sanglot. J’en avais marre de me battre.

« J’ai l’air de savoir haha ? Ce n’est plus à moi de te révéler ce que tu dois faire. Trouve par toi-même. » Son sourire me marqua, plein de sincérité et de pitié, il s’approcha de moi, je pouvais sentir la chaleur qui se dégageait de lui. Il leva sa patte de droite et de me donna une petite pichenotte sur le museau. Je fus projeté par en arrière, j’avais l’impression que ma peau allait s’arracher de mes os, mon souffle fut coupé et mes poumons se remplirent d’un liquide noir.
L’instant d’après je me retrouvais entourée d’eau boueuse, je fus prise de panique, je ne comprenais pas ce que je faisais là. Je m’agitai dans le vide, aucun de mes mouvements ne m’aidaient.  Je devais respirer à tout prix, je n’allais pas tenir longtemps comme ça…Je me calmai et commençai à nager vers le haut, je percevais un mince filet de lumière à travers l’eau trouble. Je sortis finalement la tête, je toussai, avalant malgré moi l’eau répugnante. Je m’agrippai sur la berge et tentai de me tirer de là, je me hissai de toutes mes forces et m’écroulai, à l’abri de la noyade. Je n’arrivais pas à comprendre comment je m’étais retrouvée dans la marre, je devais sûrement somnoler. Je me secouai la tête, chassant toutes ces pensées.

Un bruit attira mon attention vers la forêt, je vis une ombre entre passer les arbres, elle venait de plus en proche. Un guerrier de mon clan sans doute. Puis, je pus apercevoir sa fourrure, châtaine et blanche, je figeai. Ça ne pouvait pas être vrai. Je laissai le chat s’approcher de la marre, je reteins mon souffle sans savoir pour quelle raison. Mes yeux étaient grands ouverts, je m’attendais au pire.
Je le vis, ses yeux bleus qui me fixaient. Prise de panique je reculai, tentant de m’enfuir. Il ne pouvait pas venir me hanter ici aussi. Mes pattes touchèrent la marre tiède, je sursautai, je glissai et la moitié de mon corps se retrouva une autre fois trempée. Je rentrai les griffes dans la terre et me tirai vers l’avant, je posai la patte de gauche et me sécurisai de cette façon. Je mis la dernière patte sur terre et secouai mon pelage humide.

Ce n’était qu’un guerrier de mon clan, j’avais paniqué pour rien. Embarrassée, je m’éloignai un peu, me dirigeant vers la forêt. Je baissai la honte en passant à côté de lui, carrément honteuse, je lui chuchotai une faible excuse :
« Désolée pour tout ça, j’étais dans la lune, je t’ai pris pour un autre chat. »
Je soupirai en espérant que cette histoire serait vite oublier.

| HS : Le début doit être sûrement confus pour toi mais en faisant ce rp, je fais un update sur Noisette en même puisque ça fait quand même un bout que je ne l'ai pas jouée. Pour me rendre compte hier que presque tous mes rp commencent de cette façon ( Aouch je suis pas très originale ). Mais j'ai bien aimé ( personnellement haha ) comment ça a tourné puisque pour elle ça close une période précédente de sa vie. En tout cas, tu ne dois pas vraiment comprendre tout ça :/ c'est un peu bizarre je sais. Bref, j'espère que tu aimes le tournant que j'y ai donné, dis-moi franchement si ça t'inspire ou pas...:(
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MessageSujet: Re: I'm just a sucker for pain | Valse du Requin   I'm just a sucker for pain | Valse du Requin Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 16:25


I'm Just a Sucker fot Pain

ft: Noisette des Abysses

L'aube venait recouvrir la forêt d'une onde bienveillante, annonçant l'arrivée du soleil. Pourtant, personne n'était bercé par l'astre diurne en ces lieux où je me trouvais. Comme à mon habitude, j'étais sorti du Camp du Léopard sans réel objectif de la journée, si ce n'est me perdre là où mon propre corps décide de m'emmener. J'avais trouvé deux campagnols sur le chemin, et m'étais empressé de les ramener à la maison, pour repartir aussi vite. Ma visite éclair attira tout de même quelques regards. Mes camarades me regardaient, me demandant avec leurs yeux "Déjà de retour ?", pour me voir disparaitre entre les fourrés la seconde d'après. Je ne pouvais pas leur en vouloir, il est vrai que je ne rentrais que très tard d'ordinaire, mais aujourd'hui, je voulais être tranquille, sans que le devoir envahissant du chasseur ne revienne à la hâte et ainsi dissiper mes profondes réflexions.
La tête ailleurs, je marchais toujours tout droit, parfois je tournai à gauche ou bien à droite, comptant seulement sur mon odorat pour m'indiquer si oui ou non je m'approchais d'une frontière adverse. Mes yeux fixaient le sol sans le voir, puisqu'embrumés par mes intenses songes. Je réfléchissais souvent à ma place -notre place- en tant que félin, dans cette forêt. Dans ces Clans. Avec une seule et même question qui revenait et qui reviendrait au galop tant qu'elle n'aurait pas trouvé réponse: Pourquoi ? Pourquoi, alors que nous sommes tous des chats, nous nous sommes divisés sous trois bannières différentes ? Un véritable casse-tête pour mon cerveau qui essayait de trouver un sens logique aux règles de ce monde.

Je m'étais arrêté au bord de la marre, puisque celle-ci ne m'inspirait pas confiance. On aurait pu y voir le visage des morts que je n'en n'aurais pas été surpris. J'avais à faire au marécage de la région, la bauge putride dans laquelle personne n'a envie de vivre et qui pourtant est prisé des insectes et amphibiens. Quoique je n'avais jamais vu de grenouille croasser dans le coin, et ce, d'aussi loin que je me souvienne. Je sautais de plate-forme en plate-forme, au dessus du vide noir que cachait cette eau sans vie, jetant des coups d'œil autour de moi. Même si j'étais encore sur mon territoire, cet endroit puait si fortement la fourberie que je préférais être prudent. Et je ne voulais pas tomber dans les abysses non plus.
M'arrêtant sur la mousse humide qui me servait plus ou moins de chemin, je tendis l'oreille, croyant entendre un léger bruit plus loin, mais quand je regardais entre les arbres, aucune image ne me vint. La brume s'était invitée dans cet univers glauque, en plus des moustiques qui m'assiégeaient déjà. Je les chassa d'un rapide mais puissant mouvement de la queue, avant de bondir plus loin, jusqu'à arriver au centre de ce labyrinthe aqueux, où la présence de terre sous mes pattes, et non d'éponge qu'on avait appelé "herbe", me fit le plus grand bien et me rassura malgré moi. En tournant la tête vers ce que mon odorat m'avait indiqué comme étant un camarade de Clan, je vis en effet une forme féline, mais celle-ci sortait tout juste de l'eau. J'eus un mouvement de recul: qui était assez stupide pour se baigner ici ? Je m'approchais lentement, reconnaissant Noisette des Abysses, une amie de longue date. Je soupirais, elle était surement tombée, mais venant d'elle, c'était plutôt étrange. Surtout que personne ne venait ici, d'habitude.

Elle releva la tête vers moi quand elle me sentit -ou entendit, je ne sais pas- approcher, et elle eut la moins attendue des réactions : c'était comme ci elle avait pris peur, et elle recula de plus belle alors qu'elle avait enfin réussi à se mettre à l'abri des profondeurs le temps que j'arrive. Reprenant ses esprits, elle s'extirpa à nouveau du marais, puis secoua son pelage. Je la regardais faire, et me disait qu'à sa place, j'aurais couru jusqu'à la rivière, peu importe qu'elle soit chez les Lions, et j'aurais sauté dedans pour me purger de l'odeur et de cette moiteur, peu importe si je savais nager ou non. Elle s'avança vers moi et passa à mon coté. J'avoue m'être légèrement décalé à la vue d'une Noisette des Abysses saveur marécage qui se rapprochait dangereusement de moi.
"- Désolée pour tout ça, j’étais dans la lune, je t’ai pris pour un autre chat."
Elle continua sa route, comme ralentie par le poids de l'eau sale sur elle, mais surtout par une émotion qu'elle savait, tout comme moi, bien cacher aux yeux des curieux. De quel chat parlait-elle ? Ce n'était surement pas mes affaires et la connaissant, elle ne voudrait pas que je m'en mêle. Cependant, me revins à l'esprit l'image d'elle m'apercevant et faisant un pas de trop en arrière. C'était la peur que j'avais lue dans ses yeux clairs. La Noisette des Abysses que je connais ne se laissait rarement dépassée par la peur, du moins était-ce l'impression qu'elle donnait. Je m'étais peut-être trompé sur toute la ligne, et la guerrière derrière moi était une toute autre personne.
"- C'est notre passé qui nous forge. J'avais pris la parole alors qu'elle ne s'attendait à m'entendre, moi qui d'ordinaire écouter sans pour autant répondre aux autres. A tel point qu'on m'avait appelé "Le Mur". Vous savez, celui à qui vous avez l'impression de confier tous vos secrets, votre mal-être et vos problèmes, mais qui malgré votre confiance en lui, ne vous répondra jamais ? Gagné. C'est moi. Mais je devais continuer.
"- Malgré toutes les erreurs et horreurs qu'il contient, le fuir n'est pas le combattre, et l'oublier, c'est refuser d'être qui tu es.  J'espérais qu'elle comprenne que rien ne pouvait changer, et que ce qui été fait est fait, qu'il fallait qu'elle aille de l'avant, sans se retourner vers ses souvenirs. Lui faire comprendre une chose si évidente que la croire en devient difficile et douloureux.


Narja - Never Utopia
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